C est le mot d ordre du jour dans ce Vendée Globe 2008 de la direction de course aux autorités gouvernementales et militaires Australiennes en passant par les équipes techniques à terre de Generali les coureurs Marc Guillemot Safran et Samantha Davies Roxy en tête la mobilisation est générale et de tous les instants pour porter assistance à Yann Elièsimmobilisé dans la bannette de son voilier avec ce que l on diagnostique comme une fracture de son fémur gauche. Les efforts pour réduire au maximum la durée de son calvaire portent sur tous les tableaux ; physiques bien entendu avec le départ dès hier en fin d après midi heure française d une frégate médicalisée de la Marine Australienne et psychologique avec un lien permanent téléphonique avec ses proches et l arrivée sur zone dès 23 heures hier soir de Marc Guillemot qui à défaut de pouvoir intervenir directement assure par sa présence et son contact un soutien moral absolument fondamental. Un soutien qui a porté en cette mi-journée ses premiers fruits très importants ; Yann Eliès a trouvé les ressources mentales pour faire l effort d aller récupérer ses médicaments anti-douleurs de l eau et de la nourriture. Une longue journée s avance de douleur pour Yann mais surtout d actionsdans des conditions météo qui vont se dégradant sur zone mais avec toute l ardeur et la détermination des sauveteurs Australiens qui foncent à toute allure vers Generali avec pour objectif d arriver dès demain samedi vers 15 heures françaises pour mettre ainsi un terme le plus rapidement possible aux souffrances de Yann et le transborder en sécurité à bord.
C est le mot d ordre du jour dans ce Vendée Globe 2008 de la direction de course aux autorités gouvernementales et militaires Australiennesen passant par les équipes techniques à terre de Generali les coureurs Marc Guillemot Safran et Samantha Davies Roxy en tête la mobilisation est générale et de tous les instants pour porter assistance à Yann Eliès immobilisé dans la bannette de son voilier avec ce que l on diagnostique comme une fracture de son fémur gauche. Les efforts pour réduire au maximum la durée de son calvaire portent sur tous les tableaux ; physiques bien entendu avec le départ dès hier en fin d après midi heure française d une frégate médicalisée de la Marine Australienne et psychologique avec un lien permanent téléphonique avec ses proches et l arrivée sur zone dès 23 heures hier soir de Marc Guillemot quià défaut de pouvoir intervenir directement assure par sa présence et son contact un soutien moral absolument fondamental. Un soutien qui a porté en cette mi-journée ses premiers fruits très importants ; Yann Eliès a trouvé les ressources mentales pour faire l effort d aller récupérer ses médicaments anti-douleurs de l eau et de la nourriture. Une longue journée s avance de douleur pour Yann mais surtout d actions dans des conditions météo qui vont se dégradant sur zone mais avec toute l ardeur et la détermination des sauveteurs Australiens qui foncent à toute allure vers Generali avec pour objectif d arriver dès demain samedi vers 15 heures françaisespour mettre ainsi un terme le plus rapidement possible aux souffrances de Yann et le transborder en sécurité à bord.
Une situation stabilisée
Toutes les deux heures le docteur Jean-Yves Chauve médecin du Vendée Globe en alternance avec Erwan Steffdirecteur du Team Generali et ami de Yann surveillent l évolution de l état de santé de Yann Eliès. Celui ci est pour l heure stable. Eliès est allongé sur le siège bannette de sa table à cartes. Si toute sa jambe gauche se refuse à tout mouvement la sensibilité de son pied et la mobilité de ses orteils demeurent bonnes. Sa cuisse a certes gonflée sous l effet de l oedème intérieur mais la circulation sanguine semble s exécuter normalement. Yann se plaint aussi de fortes douleurs au bassin et au dos suite au choc initial. L inquiétude qui venait de son incapacité à atteindre la boite à pharmacie et les médicaments anti douleurs ainsi que sa nourriture est donc maintenant levée ; « Yann qui n avait jusqu alors seulement pu mettre la main sur une barre de céréales un peu de lait concentré et du jus de citrona pu à bout de bras et armé de son couteau éventrer la caisse qui contenait des médicaments et mettre la main sur une bouteille d eau et de la nourriture » explique Erwan Steff. « Cette absence d alimentation était problématique » confirme le Docteur Chauve mais nos trois grands motifs d inquiétude, la douleur, l hydratation et l alimentation, sont désormais derrière nous. En restant parfaitement immobile concentré et rassuré par la présence de Marc Guillemot dont il a aperçu la grand voile par son hublotet avec qui il a pu échanger par VHF Yann parvient donc à juguler quelque peu la douleur. Victime lui aussi en 1985 d un grave accident en haute mer Guillemot mieux que quiconque peut-être sait ce que Yann doit ressentir et physiquement et moralement et peut ainsi trouver les mots et la ferveur qui soutiennent depuis hier le moral du skipper de Generali.
Les Australiens à la rescousse.
Le gouvernement Australien en a fait une priorité : il faut sauver Yann Eliès ! En quelques heuresune frégate de 118 mètres et portant plus de 100 hommes d équipage la HMAS Arunta a été conditionnée pour prendre la mer et foncer à grande vitesse vers les lieux de l »accident » près de 800 milles dans le Sud de l Australie. Ce bâtiment ne dispose pas d hélicoptère mais est en revanche médicalisé et sera à même de prendre en charge Yann dans les meilleures conditions. Restent à définir le meilleur mode opératoire pour récupérer Yann immobilisé dans sa cabine. David Adams le représentant Australien du Vendée GlobeLe MRCC CanberraAlain Gautierle Monsieur sécurité du Vendée Globela Direction de course et Denis Horeauet les équipes techniques de Generali y travaillent d arrache pied. La météo qui se dégrade actuellement sur zoneavec un vent de Nord Ouest fraîchissant à plus de 35 noeudset une mer dont les creux vont atteindre les 4 à 6 mètresdevrait s améliorer demain au moment de l arrivée de la frégateavec une houle résiduelle de 3 à 4 mètreset pas plus de 20 noeuds de secteur Ouest. Avant de s effondrer de douleur dans sa bannetteYann avait hieren bon marinfait l effort de mettre son monocoque Generali « à la cape »en position d arrêt dynamiquetrinquette à contrebarre dans le coin et écoute de grand voile choquée. Ainsi configuréle voilier peut non seulement encaisser le coup de vent à venirmais progresser au devant des sauveteurs sans nécessité d intervention.
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__Une situation stabilisée__
Toutes les deux heuresle docteur Jean-Yves Chauvemédecin du Vendée Globeen alternance avec Erwan Steff