Si VM Matériaux est décoré d une belle guirlande sur le site web de Jean Le Cam à voir absolument il n en est pas de même du côté des 53 degrés de latitude sud dans les eaux désolées du Pacifique qui porte déjà très mal son nom. Pas de trêve qui tienne alors que les écarts se creusent dans le sillage de Michel Desjoyeaux. Ce dernier progresse toujours au pas de charge et au pas de deux avec Roland Jourdain sur une route sud vers la 4ème porte de sécurité située à l est de la Nouvelle-Zélande. Le skipper du bateau fuchsiatoujours bien accompagné par Sébastien Josse grimpe lui au nord. Ne pas perdre le nord ou gagner le sud ? Deux options se dessinent face à une situation météo qui se complexifie
Si VM Matériaux est décoré d une belle guirlande sur le site web de Jean Le Cam à voir absolument il n en est pas de même du côté des 53 degrés de latitude suddans les eaux désolées du Pacifique qui porte déjà très mal son nom. Pas de trêve qui tienne alors que les écarts se creusent dans le sillage de Michel Desjoyeaux. Ce dernier progresse toujours au pas de charge et au pas de deux avec Roland Jourdain sur une route sud vers la 4ème porte de sécurité située à l est de la Nouvelle-Zélande. Le skipper du bateau fuchsia toujours bien accompagné par Sébastien Josse grimpelui au nord. Ne pas perdre le nord ou gagner le sud ? Deux options se dessinent face à une situation météo qui se complexifie
Pacifique Pacifique… Vous avez dit Pacifique ? A écouter les propos du skipper de VM Matériaux il n en est rien ! Force est plutôt de constater que l opportunité de s octroyer un peu de répit n a pas fait long feu aux antipodes. Noël ? Ce sera sans fioriture. On n arrête pas c est du 24/24. Il n est pas facile non plus de se reposer dans la mesure où dès que tu vas vitetu tires sur le bateau jusqu au bout de ses limites… Pas de pause pas de répit pas de trêve. En tête à 244 milles du premier qui s échappe la course se poursuit à un train d enfer… Je fais le point pour attaquer le Pacifique. Les conditions se sont largement améliorées depuis une dizaine d heures notamment après le passage de l île Macquariequi se situe à mi-chemin entre la Nouvelle –Zélande et l Antarctique où la mer n était vraiment pas très fréquentable ! La température remonte la mer s aplatit. Nous sommes descendus jusqu au 54è et là on commence à remonter. Je me rapproche de la dorsale. Le vent va refuser et je vais continuer tout droit au reaching…
Deux fois deux
Voilà pour l ambiance : sportive et intensive tonique et tactique. Le cap Horn distant encore de 4000 milles promet de se faire désirer. La bataille bat en effet toujours son plein alors que la flotte s est scindée en deux entre les partisans d une route nord Armel Le Cléac h et Vincent Riou et les conquérants du sud les quatre premiers. Ces derniers se sont à leur tour divisés en deux duos : avec d un côté la paire Michel Desjoyeaux et Roland Jourdain qui continue de dévaler les latitudes et de l autre le couple Sébastien Josse-Jean Le Camqui a empanné dans la nuit et plante désormais ses étraves vers le haut.
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Dépression au nord du grand sud
Deux camps deux mesures deux options face à une situation météo qui favorise le remue-méninges à bord des 60 pieds Open. Les dernières prévisions tablent en effet sur l arrivée prochaine d un centre dépressionnaire orageux qui circule sur un axe plus nord que le couloir habituel emprunté par la ligne régulière sous ces latitudes. En favorisant le nord Jean Le Cam et Sébastien Josse visent une position qui leur garantit de toucher les vents portants générés par ce système. En revanche cette option suppose aussi de traverser au préalable les mailles d une dorsale au risque de concéder d abord du terrain. Les sudistes quant à eux privilégient l orthodromie et le plus court chemin quitte à devoir progresser ensuite au près dans de forts vents contraires. Ne pas perdre le nord ou gagner le sud ? Perdre pour gagner ou gagner pour ne pas perdre ? Tel est le dilemme à l autre bout du monde sur les grands espaces liquides supposés du Pacifique. Une grande bataille tactique est désormais déclarée et ravive le suspense après 44 jours de course…
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Pacifique Pacifique… Vous avez dit Pacifique ? A écouter les propos du skipper de VM Matériaux il n en est rien ! Force est plutôt de constater que l opportunité de s octroyer un peu de répit n a pas fait long feu aux antipodes. Noël ? Ce sera sans fioriture. On n arrête pas c est du 24/24. Il n est pas facile non plus de se reposer dans la mesure où dès que tu vas vite tu tires sur le bateau jusqu au bout de ses limites… Pas de pause pas de répitpas de trêve. En tête à 244 milles du premier qui s échappe la course se poursuit à un train d enfer… Je fais le point pour attaquer le Pacifique. Les conditions se sont largement améliorées depuis une dizaine d heures notamment après le passage de l île Macquarie qui se situe à mi-chemin entre la Nouvelle –Zélande et l Antarctique où la mer n était vraiment pas très fréquentable ! La température remonte la mer s aplatit. Nous sommes descendus jusqu au 54è et là on commence à remonter. Je me rapproche de la dorsale. Le vent va refuser et je vais continuer tout droit au reaching…
__Deux fois deux__
Voilà pour l ambiance : sportive et intensivetonique et tactique. Le cap Horn distant encore de 4000 milles promet de se faire désirer. La bataille bat en effet toujours son plein alors que la flotte s est scindée en deux entre les partisans d une route nord Armel Le Cléac h et Vincent Riou et les conquérants du sud les quatre premiers. Ces derniers se sont à leur tour divisés en deux duos : avec d un côté la paire Michel Desjoyeaux et Roland Jourdain qui continue de dévaler les latitudes et de l autre le couple Sébastien Josse-Jean Le Cam qui a empanné dans la nuit et plante désormais ses étraves vers le haut.
rn__Dépression au nord du grand sud__
Deux camps deux mesuresdeux options face à une situation météo qui favorise le remue-méninges à bord des 60 pieds Open. Les dernières prévisions tablent en effet sur l arrivée prochaine d un centre dépressionnaire orageux qui circule sur un axe plus nord que le couloir habituel emprunté par la ligne régulière sous ces latitudes. En favorisant le nordJean Le Cam et Sébastien Josse visent une position qui leur garantit de toucher les vents portants générés par ce système. En revanchecette option suppose aussi de traverser au préalable les mailles d une dorsale au risque de concéder d abord du terrain. Les sudistes quant à eux privilégient l orthodromie et le plus court chemin quitte à devoir progresser ensuite au près dans de forts vents contraires. Ne pas perdre le nord ou gagner le sud ? Perdre pour gagnerou gagner pour ne pas perdre ? Tel est le dilemme à l autre bout du monde sur les grands espaces liquides supposés du Pacifique. Une grande bataille tactique est désormais déclarée et ravive le suspense après 44 jours de course…101100f