DU DUR AVANT LE HORN

Décidément le grand sud imprime sa marque et donne ses coups griffes sur ce 6è Vendée Globe. Les premiers solitaires s apprêtent une fois encore à essuyer une violente tempête digne de ces latitudes hostiles où les impétueux marins n entrent et ne se faufilent que par effraction. Alors que le cap Horn synonyme de retour à la maison se rapproche des étraves la tête de flotte lancée dans une ultime descente pour rejoindre le caillou mythiqueva bel et bien entendre les hurlements des Cinquantièmes. Et va devoir une nouvelle fois faire le dos rondJean Le Cam comme ses collègues des avant-postes s apprête à lever le pied pour ne pas tenter le diable d une avarie dans les ultimes longueurs du Pacifique Sud

Décidément le grand sud imprime sa marque et donne ses coups griffes sur ce 6è Vendée Globe. Les premiers solitaires s apprêtent une fois encore à essuyer une violente tempête digne de ces latitudes hostiles où les impétueux marins n entrent et ne se faufilent que par effraction. Alors que le cap Horn synonyme de retour à la maisonse rapproche des étraves la tête de flotte lancée dans une ultime descente pour rejoindre le caillou mythique va bel et bien entendre les hurlements des Cinquantièmes. Et va devoir une nouvelle fois faire le dos rondJean Le Cam comme ses collègues des avant-postes s apprête à lever le pied pour ne pas tenter le diable d une avarie dans les ultimes longueurs du Pacifique Sud

Du dur du costaud du rugueux Aucun doute les cinq premiers solitaires qui cinglent vers la porte de sortie du grand sud vont de nouveau être malmenés par une copieuse dépression générant des vents de 45 nÅ“uds avec de fortes rafales à 65 et levant une mer démontée avec des creux de 7 à 9 mètres. En 3ème position – et après la première journée de 2009 qui lui a permis de reprendre des forces et de sécher un peu l intérieur de son VM Matériaux – ne s y fait pas tromper. Après avoir réduit de 70 milles sur le leaderil s attend à 340 milles dans son sillage à lever le pied avant son passage au large du rocher qui symbolise la frontière entre le Pacifique et l Atlantique.

Quelles conditions rencontres-tu dans cette descente vers le cap Horn ?

Je me réveille et je vois que cela forcit un peu. C est toujours pareil : à un moment tout va bien tu peux accélérer puis les choses finissent par se corser et voilà qu arrive le moment de la baston. Là j ai 40 nÅ“uds de vent et si l écume commence à décolleril faudra lever le pied ! Mais hier a été une bonne journée. J ai tout rangé le bateau et fait sécher les bottes et le matériel. J ai pu aussi bien me reposer.

Comment envisages-tu cette ultime descente dans les Cinquantièmes ?

Il va faire de plus en plus froid ça c est sûr ! Et il va falloir mettre la pédale douce : d abord parce que nous longeons une ligne d icebergs ensuite parce que ça va être la baston

Quels souvenirs et impressions t évoque cette approche du cap Horn ?

Il y a quatre ans à cette époque on sortait d une quinzaine de jours dans les icebergs. On allait moins vitemais c était beaucoup plus stressant. J étais beaucoup plus fatigué je n arrivais plus à dormir alors que là j arrive encore à me reposer.

Ce cap Horn est aussi synonyme de libération de délivrance ?

Après le passage de l antiméridien qui représente la première étape du retour le passage du cap Horn symbolise la remontée à la maison. Tu arrêtes de faire du sud tu fais du nord et ça c est plutôt agréable !

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Du dur du costaud du rugueux Aucun doute les cinq premiers solitaires qui cinglent vers la porte de sortie du grand sud vont de nouveau être malmenés par une copieuse dépression générant des vents de 45 nÅ“uds avec de fortes rafales à 65 et levant une mer démontée avec des creux de 7 à 9 mètres. En 3ème position – et après la première journée de 2009 qui lui a permis de reprendre des forces et de sécher un peu l intérieur de son VM Matériaux – ne s y fait pas tromper. Après avoir réduit de 70 milles sur le leaderil s attend à 340 milles dans son sillage à lever le pied avant son passage au large du rocher qui symbolise la frontière entre le Pacifique et l Atlantique.

__Quelles conditions rencontres-tu dans cette descente vers le cap Horn ?__

Je me réveille et je vois que cela forcit un peu. C est toujours pareil : à un moment tout va bien tu peux accélérer puis les choses finissent par se corser et voilà qu arrive le moment de la baston. Là j ai 40 nÅ“uds de vent et si l écume commence à décolleril faudra lever le pied ! Mais hier a été une bonne journée. J ai tout rangé le bateau et fait sécher les bottes et le matériel. J ai pu aussi bien me reposer.

__Comment envisages-tu cette ultime descente dans les Cinquantièmes ?__

Il va faire de plus en plus froid ça c est sûr ! Et il va falloir mettre la pédale douce : d abord parce que nous longeons une ligne d icebergs ensuite parce que ça va être la baston

__Quels souvenirs et impressions t évoque cette approche du cap Horn ?__

Il y a quatre ans à cette époque on sortait d une quinzaine de jours dans les icebergs. On allait moins vitemais c était beaucoup plus stressant. J étais beaucoup plus fatiguéje n arrivais plus à dormir alors que là j arrive encore à me reposer.

__Ce cap Horn est aussi synonyme de libérationde délivrance ?__

Après le passage de l antiméridien qui représente la première étape du retourle passage du cap Horn symbolise la remontée à la maison. Tu arrêtes de faire du sudtu fais du nordet ça c est plutôt agréable !101100f