Après trois jours de course très dure Bretagne – Crédit Mutuel Performance a parfaitement réussi l entame de cette Transat AG2R-La Mondiale : Anthony Marchand et Romain Attanasio flirtent avec le podium virtuel dans « le bon wagon » des sept bateaux qui ont réussi à creuser un écart. A 800 milles des Canaries tout va bien à bord.
__Après trois jours de course très dure Bretagne – Crédit Mutuel Performance a parfaitement réussi l entame de cette Transat AG2R-La Mondiale : Anthony Marchand et Romain Attanasio flirtent avec le podium virtueldans « le bon wagon » des sept bateaux qui ont réussi à creuser un écart. A 800 milles des Canaries tout va bien à bord.__
A une centaine de milles des côtes portugaises sur la route directe vers La Palma c est toujours « la course de sangliers une sorte de grand test de vitesse »résume ce matin le skipper du Figaro Bretagne – Crédit Mutuel Performance Anthony Marchand. Les conditions très dures des premières 48 heures ont été parfaitement surmontées : « nous naviguons à vue dans le paquet de tête quasiment bord à bord avec Macif et Gedimat » raconte Anthony « la mer est en train de se calmer même si ça tape encore beaucoup. Nous venons d affaler le spi. Nous sommes maintenant vent de travers à 55 degrés du vent… et pas mécontents de notre position. »
Ils peuventen effet être satisfaits de ces trois premiers jours de course Anthony Marchand et Romain Attanasio. Au pointage de 8h ce mardi Bretagne – Crédit Mutuel Performance est crédité de la 4e position à un demi-mille du troisième Gedimat et à moins de trois milles du leader Nacarat Sepalumicdécalé dans l est étant intercalé entre ces deux bateaux à la 2e place. Mais le plus important est que Bretagne – Crédit Mutuel Performance fait partie des sept bateaux – les sept grands favoris – qui ont creusé un écart déjà significatif sur le reste de la flotte. Ces sept de l avant se tiennent en effet en 7 milles en termes de distance au but. Or 7 milles c est aussi déjà l écart entre le 7e et le 8e alors que du 12e au 16e on accuse déjà un retard supérieur à 20 milles. Au pointage de 11h Anthony et Romain avaient glissé à la 6e place mais ce n est guère significatif : les pointages vont beaucoup bouger en tête parmi ces sept navires éclaireurs tant les écarts sont faibles.
n
Récupérer avant une nouvelle dépression
Cette position enviable ne s est pas acquise sans mal. « Ah c est boulot-boulot pour le moment cette course ! »plaisante Anthony Marchand « on n a pas encore eu le temps de se faire un vrai plat chaud ni même de vraiment se parler avec Romain. Il y avait du travail tout le temps c était pour le moins musclé et tout est humide à bord. Mais on a bien géré : nous n avons rien cassé et tout va bien à bord. Aujourd hui nous allons profiter de l accalmie pour tenter de tout ranger manger enfin chaud et nous reposer pour garder un maximum de lucidité… «
Car voilà : un nouveau passage dépressionnaire est attendu pour ce mardi soir et cette nouvelle phase de transition météo semble déjà se profilerpuisque le vent refuse en mollissant après une séquence d une vingtaine d heures sous spi. « On va encore faire du près le vent va être de nouveau dans l axe de la route… et à vrai dire on en a un peu marre de cette allure mais il faut faire avec ! » explique encore Anthony.
Rester dans le groupe de tête ne pas prendre de retard à la porte des Canaries encore distante de 800 milles voilà l obsession des gros bras de cette Transat AG2R-La Mondiale. Où tout se déroule parfaitement pour le moment pour les deux hommes de Bretagne – Crédit Mutuel Performance. « Il n y a pas encore de grandes options à tenterjuste de petits décalages. L idée du jour est encore de faire avancer vite le bateau et c est d ailleurs très exigeant car comme nous sommes à vue il y a beaucoup d émulation entre nous. Pour tout dire on se tire bien la bourre ! »
A une centaine de milles des côtes portugaises sur la route directe vers La Palma c est toujours » la course de sangliersune sorte de grand test de vitesse » résume ce matin le skipper du Figaro Bretagne – Crédit Mutuel Performance Anthony Marchand. Les conditions très dures des premières 48 heures ont été parfaitement surmontées : « nous naviguons à vue dans le paquet de tête quasiment bord à bord avec Macif et Gedimat » raconte Anthony la mer est en train de se calmer même si ça tape encore beaucoup. Nous venons d affaler le spi. Nous sommes maintenant vent de travers, à 55 degrés du vent… et pas mécontents de notre position.
Ils peuventen effet être satisfaits de ces trois premiers jours de course Anthony Marchand et Romain Attanasio. Au pointage de 8h ce mardi Bretagne – Crédit Mutuel Performance est crédité de la 4e position à un demi-mille du troisième Gedimat et à moins de trois milles du leader Nacarat Sepalumicdécalé dans l estétant intercalé entre ces deux bateaux à la 2e place. Mais le plus important est que Bretagne – Crédit Mutuel Performance fait partie des sept bateaux – les sept grands favoris – qui ont creusé un écart déjà significatif sur le reste de la flotte. Ces sept de l avant se tiennent en effet en 7 milles en termes de distance au but. Or7 milles c est aussi déjà l écart entre le 7e et le 8ealors que du 12e au 16e on accuse déjà un retard supérieur à 20 milles. Au pointage de 11hAnthony et Romain avaient glissé à la 6e place mais ce n est guère significatif : les pointages vont beaucoup bouger en tête parmi ces sept navires éclaireurstant les écarts sont faibles.
rn__Récupérer avant une nouvelle dépression__
Cette position enviable ne s est pas acquise sans mal. « Ah c est boulot-boulot pour le moment cette course ! »plaisante Anthony Marchandon n a pas encore eu le temps de se faire un vrai plat chaud, ni même de vraiment se parler avec Romain. Il y avait du travail tout le temps, c était pour le moins musclé et tout est humide à bord. Mais on a bien géré : nous n avons rien cassé et tout va bien à bord. Aujourd hui, nous allons profiter de l accalmie pour tenter de tout ranger, manger enfin chaud et nous reposer pour garder un maximum de lucidité…
Car voilà : un nouveau passage dépressionnaire est attendu pour ce mardi soir et cette nouvelle phase de transition météo semble déjà se profilerpuisque le vent refuse en mollissant après une séquence d une vingtaine d heures sous spi. « On va encore faire du prèsle vent va être de nouveau dans l axe de la route… et à vrai dire on en a un peu marre de cette alluremais il faut faire avec ! »explique encore Anthony.
Rester dans le groupe de têtene pas prendre de retard à la porte des Canaries encore distante de 800 milles voilà l obsession des gros bras de cette Transat AG2R-La Mondiale. Où tout se déroule parfaitement pour le momentpour les deux hommes de Bretagne – Crédit Mutuel Performance. « Il n y a pas encore de grandes options à tenterjuste de petits décalages. L idée du jour est encore de faire avancer vite le bateau et c est d ailleurs très exigeant car comme nous sommes à vueil y a beaucoup d émulation entre nous. Pour tout direon se tire bien la bourre ! »1011