Superbe retour aux avant-postes de Gildas Morvan et Charlie Dalin ! En privilégiant la partie ouest du plan d eau ils sont revenus très forts depuis 24 heures au point de venir chiper d un rien le leadership de Nacarat ! Mais prudence car les bateaux négocient en ce moment le passage de l archipel de Madère et ses risques de dévent.
__Superbe retour aux avant-postes de Gildas Morvan et Charlie Dalin ! En privilégiant la partie ouest du plan d eau ils sont revenus très forts depuis 24 heures au point de venir chiper d un rien le leadership de Nacarat ! Mais prudence car les bateaux négocient en ce moment le passage de l archipel de Madère et ses risques de dévent.__
Gildas Morvan est sur le pont de Cercle Vert la barre dans une main l écoute dans l autre concentré à prendre chaque risée à accélérer dans de petits surfs. C est Charlie Dalin qui raconte ce vendredi matin : « Nous sommes sous spi et le spectacle est joli nous voyons les îles de Madère. La mer s est beaucoup calmée. Le bateau est enfin à plat ce qui facilite la vie à bord. La navigation commence enfin à devenir agréablemême si on a du vent très instable : globalement de secteur nord mais avec parfois des bascules de 40 degrés ! Ceci dit nous sommes contents car depuis 24 heures nous nous sommes bien refaits ». C est le moins qu on puisse dire en effet puisqu au pointage de 8h ce matin Cercle Vert était revenu à un petit mille du leader Nacarat qui en avait pourtant pris une dizaine d avance trente heures plus tôt !
Trois heures plus tard à 11h Gildas Morvan et Charlie Dalin prenaient la tête pour 180 mètres d avance sur Nacarat et 62 milles sur Macif !
Charlie Dalin explique : « la situation météo est vraiment instable en fait le front froid descend avec nous et c est pour éviter le plus possible ses effets que nous avons privilégié l ouest. Cela nous a très bien réussi ces dernières heures alors que les bateaux plus dans l est semblaient avoir un peu moins de pression. En tous cas ils sont un peu moins rapides que nous en ce moment. »
Mais prudence car justement ce passage de Madère est délicat. L île est très haute elle culmine à 1800 mètres d altitude et entraine ce qu on appelle « un cône de dévent » où l on peut très bien se retrouver avec les voiles qui battent alors que des bateaux à peine plus au large s échappent à trois ou quatre nÅ“uds voire davantage… La journée d aujourd hui va donc être sous haute tension pour Cercle Vert et les 15 autres Figaro de cette Transat AG2R La Mondiale. « Nous prenons un risque calculé »explique Charlie Dalin sur le papier, là où nous avons choisi d aller, ça passe sans problème… mais on sait aussi qu il faut se méfier de la théorie et que ce qu on rencontre sur l eau n est pas forcément ce qu annoncent les fichiers.
« On n arrête pas de bosser ! »
Suspense donc… mais optimisme aussi. Jusqu ici Gildas Morvan et Charlie Dalin ont parfaitement négocié cette première semaine de course et les quatre jours de « baston » qui ont secoué la flotte. « Nous n avons rien cassé le bateau est à 100% et nous aussi. Nous faisons des quarts de deux heures en moyenne et nous sommes bien organisés avec Gildas. Nous n avons pas été malades dans le gros temps ça aide aussi à prendre les bonnes décisions. Ce que je retiens c est le rythme : depuis le départnous sommes à fond exactement comme si on ne faisait qu une petite course à la journée… sauf que c est 24 heures sur 24 depuis six jours ! »
La suite ? Il y a encore 250 milles à couvrir pour virer la marque de La Palma aux Canaries et entamer la traversée de l Atlantique proprement dite. « Nous devrions y être dans la nuit de samedi à dimanche » explique Charlie mais d ici là, je ne suis pas persuadé que ça sera aussi linéaire qu on veut bien le dire. Ce ne sera sûrement pas tout droit ! Les modèles météo ont beaucoup de mal à s accorder… il y en a un qui prévoit du nord-ouest à rentrer, mais est-ce que ce sera vraiment le cas ? Bien malin celui qui pourra me dire ce qui va se passer entre Madère et les Canaries ! En attendant, on bosse, on bosse, on n arrête pas de bosser !
Un travail de chaque instant à la barreaux réglages à la navigation à la météo… qui s avère payant aujourd hui pour le duo de Cercle Vert. Gildas Morvan et Charlie Dalin naviguent désormais en éclaireurs du groupe des sept bateaux détachés à l avant. Bien joué !
Gildas Morvan est sur le pont de Cercle Vert la barre dans une main l écoute dans l autre concentré à prendre chaque riséeà accélérer dans de petits surfs. C est Charlie Dalin qui raconte ce vendredi matin : « Nous sommes sous spi et le spectacle est joli nous voyons les îles de Madère. La mer s est beaucoup calmée. Le bateau est enfin à plat ce qui facilite la vie à bord. La navigation commence enfin à devenir agréable même si on a du vent très instable : globalement de secteur nord mais avec parfois des bascules de 40 degrés ! Ceci dit nous sommes contents car depuis 24 heures nous nous sommes bien refaits ». C est le moins qu on puisse dire en effet puisqu au pointage de 8h ce matin Cercle Vert était revenu à un petit mille du leader Nacaratqui en avait pourtant pris une dizaine d avance trente heures plus tôt !%%%
Trois heures plus tard à 11h Gildas Morvan et Charlie Dalin prenaient la tête pour 180 mètres d avance sur Nacarat et 6 2 milles sur Macif !rn rnCharlie Dalin explique : « la situation météo est vraiment instable en fait le front froid descend avec nous et c est pour éviter le plus possible ses effets que nous avons privilégié l ouest. Cela nous a très bien réussi ces dernières heures alors que les bateaux plus dans l est semblaient avoir un peu moins de pression. En tous cas ils sont un peu moins rapides que nous en ce moment. »%%%
Mais prudencecar justement ce passage de Madère est délicat. L île est très haute elle culmine à 1800 mètres d altitude et entraine ce qu on appelle « un cône de dévent »où l on peut très bien se retrouver avec les voiles qui battent alors que des bateaux à peine plus au large s échappent à trois ou quatre nÅ“udsvoire davantage… La journée d aujourd hui va donc être sous haute tension pour Cercle Vert et les 15 autres Figaro de cette Transat AG2R La Mondiale. « Nous prenons un risque calculé »explique Charlie Dalinsur le papier, là où nous avons choisi d aller, ça passe sans problème… mais on sait aussi qu il faut se méfier de la théorie et que ce qu on rencontre sur l eau n est pas forcément ce qu annoncent les fichiers.rn rn__ »On n arrête pas de bosser ! »__rn rnSuspense donc… mais optimisme aussi. Jusqu iciGildas Morvan et Charlie Dalin ont parfaitement négocié cette première semaine de course et les quatre jours de « baston » qui ont secoué la flotte. « Nous n avons rien casséle bateau est à 100% et nous aussi. Nous faisons des quarts de deux heures en moyenne et nous sommes bien organisés avec Gildas. Nous n avons pas été malades dans le gros tempsça aide aussi à prendre les bonnes décisions. Ce que je retiensc est le rythme : depuis le départnous sommes à fondexactement comme si on ne faisait qu une petite course à la journée… sauf que c est 24 heures sur 24 depuis six jours ! »rn rnLa suite ? Il y a encore 250 milles à couvrir pour virer la marque de La Palmaaux Canaries et entamer la traversée de l Atlantique proprement dite. « Nous devrions y être dans la nuit de samedi à dimanche »explique Charliemais d ici là, je ne suis pas persuadé que ça sera aussi linéaire qu on veut bien le dire. Ce ne sera sûrement pas tout droit ! Les modèles météo ont beaucoup de mal à s accorder… il y en a un qui prévoit du nord-ouest à rentrer, mais est-ce que ce sera vraiment le cas ? Bien malin celui qui pourra me dire ce qui va se passer entre Madère et les Canaries ! En attendant, on bosse, on bosse, on n arrête pas de bosser !rn rnUn travail de chaque instantà la barreaux réglagesà la navigationà la météo… qui s avère payant aujourd hui pour le duo de Cercle Vert. Gildas Morvan et Charlie Dalin naviguent désormais en éclaireurs du groupe des sept bateaux détachés à l avant. Bien joué !101
