DE LA GLORIEUSE INCERTITUDE DES RECORDS

A 380 miles de l arrivée et avec encore 53 heures à courir avant l échéance de sa tentative contre le record de la Route de la Découverte Francis Joyon se refuse obstinément à tout pronostic. L incertitude la plus grande plane toujours sur l issue de sa performance. IDEC s est à l occasion des dernières 48 heures époustouflantes donné la marge la plus vaste possible compte tenu des conditions pour aborder le dernier sprint en situation favorable. Mais comme le souligne Francis la complexité des systèmes à négocier et la taille des calmes à traverserinterdisent encore toute estimation raisonnable d arrivée.

A 380 miles de l arrivée et avec encore 53 heures à courir avant l échéance de sa tentative contre le record de la Route de la Découverte Francis Joyon se refuse obstinément à tout pronostic. L incertitude la plus grande plane toujours sur l issue de sa performance. IDEC s est à l occasion des dernières 48 heures époustouflantes donné la marge la plus vaste possible compte tenu des conditions pour aborder le dernier sprint en situation favorable. Mais comme le souligne Francisla complexité des systèmes à négocier et la taille des calmes à traverser interdisent encore toute estimation raisonnable d arrivée.

Cette Route de la Découverte façon « pionnier » ouverte avec un certain panache par Francis Joyon aura jusqu au bout été marquée par l incroyable succession de systèmes météos qu a dû traverser IDEC ralentissant dans les frontspour repartir de plus belle à l assaut de nouveaux paysages météos. Un final à haut suspens s annonce à moins qu IDEC désormais bien calé sur la route directe ne parvienne à s accommoder sans encombre des trous de vent disséminés en approche des Bahamas.

« C est effarant le nombre de systèmes que j aurai dû traverser durant cette Transat » s exclame presque en riant Francis Joyon à la vacation du jour. « J ai de nouveau traverser un front très actif cette nuit et j ai dû batailler dans 35 noeuds de vent avec une méchante mer de face. » Une mer qui n aura pour autant guère freiner le grand trimaran qui a rajouté une deuxième journée à 550 et quelques milles au livre de bord de cette tentative entre Cadix et San Salvador. Le levé du jour pour Francis a coïncidé avec une rotation d un flux faiblissant au secteur Sud. IDEC a ainsi incurvé sa course vers l arrivée tout en maintenant une douzaine de noeuds de vitesse. « Tant que le bateau avance… » jette d un ton fataliste Francis Joyonqui redoute plus que tout les calmes plats qui pourraient enserrer en leurs griffes pétoleuses le trimaran géant…

Une nouvelle zone de transition s avance avec son corollaire de vents tourbillonnants et instables. Un régime orienté au Nord Est devrait ensuite prendre le relais le plus tôt possible car ses vents portants même faibles permettraient à IDEC de progresser tribord amure vers la marque. Francis bien que privé de sommeil lors de sa folle cavalcade des dernières 48 heuress est préparé à livrer le dernier combat qui lui est promis un combat tout en manoeuvres changements de voiles et réglages pour garder en permanence un semblant de vitesse ne jamais s arrêter jusqu à la rotation salvatrice du Sud moribond au Nord Est salvateur.

Un nouveau jour se lève sur IDEC et la Route de la découverte le 9ème depuis Cadix ; Francis plein d espoir pour son défi sportifs est réjoui sans retenue à l annonce de la grande espérance de paix que symbolise pour lui l élection américaine de Barrack Obama.

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Cette Route de la Découverte façon « pionnier » ouverte avec un certain panache par Francis Joyon aura jusqu au bout été marquée par l incroyable succession de systèmes météos qu a dû traverser IDEC ralentissant dans les fronts pour repartir de plus belle à l assaut de nouveaux paysages météos. Un final à haut suspens s annonceà moins qu IDEC désormais bien calé sur la route directe ne parvienne à s accommoder sans encombre des trous de vent disséminés en approche des Bahamas.

« C est effarant le nombre de systèmes que j aurai dû traverser durant cette Transat » s exclame presque en riant Francis Joyon à la vacation du jour. « J ai de nouveau traverser un front très actif cette nuit et j ai dû batailler dans 35 noeuds de vent avec une méchante mer de face. » Une mer qui n aura pour autant guère freiner le grand trimaran qui a rajouté une deuxième journée à 550 et quelques milles au livre de bord de cette tentative entre Cadix et San Salvador. Le levé du jour pour Francis a coïncidé avec une rotation d un flux faiblissant au secteur Sud. IDEC a ainsi incurvé sa course vers l arrivée tout en maintenant une douzaine de noeuds de vitesse. « Tant que le bateau avance… » jette d un ton fataliste Francis Joyon qui redoute plus que tout les calmes plats qui pourraient enserrer en leurs griffes pétoleuses le trimaran géant…

Une nouvelle zone de transition s avanceavec son corollaire de vents tourbillonnants et instables. Un régime orienté au Nord Est devrait ensuite prendre le relais le plus tôt possible car ses vents portants même faibles permettraient à IDEC de progresser tribord amure vers la marque. Francis bien que privé de sommeil lors de sa folle cavalcade des dernières 48 heures s est préparé à livrer le dernier combat qui lui est promisun combat tout en manoeuvres changements de voiles et réglages pour garder en permanence un semblant de vitesse ne jamais s arrêter jusqu à la rotation salvatrice du Sud moribond au Nord Est salvateur.

Un nouveau jour se lève sur IDEC et la Route de la découverte le 9ème depuis Cadix ; Francis plein d espoir pour son défi sportif s est réjoui sans retenue à l annonce de la grande espérance de paix que symbolise pour lui l élection américaine de Barrack Obama.101100f;