ENERGY TEAM MET LE CAP SUR LA CUP

Après la prise en main de son monotype AC45 il y a seulement deux mois à Cascaïs l équipe ENERGY TEAM emmenée par Bruno et Loïck Peyron a montré le mois dernier à Plymouth qu elle était en pleine progression et commençait parfois à taquiner les Top Team. L équipe peut envisager sereinement la prochaine échéance des AC World Series qui se déroulera à San Diego USA du 12 au 20 novembre prochain. D ici-là le team français se retrouvera à Saint-Pierre Quiberon du 17 au 21 octobre pour une semaine d entraînement lors de laquelle une dizaine d équipiers s affrontera en match-racing à bord de multicoques monotypes de 25 pieds. Focus sur le défi français en compagnie de Loïck et Bruno Peyron qui dressent un premier bilan avant le grand rendez-vous américain.

Après la prise en main de son monotype AC45 il y a seulement deux mois à Cascaïs l équipe ENERGY TEAM emmenée par Bruno et Loïck Peyron a montré le mois dernier à Plymouth qu elle était en pleine progression et commençait parfois à taquiner les Top Team. L équipe peut envisager sereinement la prochaine échéance des AC World Seriesqui se déroulera à San Diego USA du 12 au 20 novembre prochain. D ici-là le team français se retrouvera à Saint-Pierre Quiberon du 17 au 21 octobre pour une semaine d entraînement lors de laquelle une dizaine d équipiers s affrontera en match-racing à bord de multicoques monotypes de 25 pieds. Focus sur le défi français en compagnie de Loïck et Bruno Peyron qui dressent un premier bilan avant le grand rendez-vous américain.rn

L équipage d ENERGY TEAM n est qu à sa deuxième confrontation sur l eau contre les grandes écuries américaines Oracle Racing néo-zélandaise Emirates Team New Zealand et suédoise Artemis Racing qui s entraînent depuis 8 mois maintenant. Depuis la rencontre de Cascaïs courue dans des conditions de temps médium puis celle de Plymouth qui a permis de tester l AC45 dans des conditions muscléesl équipage d ENERGY TEAM a enregistré une belle progression dans différents secteurs du jeu. Bruno Peyron :  Le résultat après Plymouth est à peu près conforme à celui auquel on s attendait. Après nos bons résultats du milieu de semaine à Plymouth on a rêvé un peu tôt qu on pouvait se hisser dans le Top 5 mais le  Big Three est toujours devant ce qui est parfaitement normal. Emirates Team New Zealand Dean Barker les deux Oracle James Spithill et Russell Coutts et Artemis Racing Terry Hutchinson conservent le lead mais derrière euxdeux équipes se sont distinguées sur l ensemble des régates courues à Cascaïs et Plymouth : l équipe menée par Chris Drapper Team Korea sur les match-race et Energy Team lors des régates en flotte. Notre défi a progressé en vitesse conquis quelques belles places et démontré un bel esprit de groupe. Notre groupe est plein d énergie de synergie de solidarité. C est un potentiel qui n est pas quantifiable mais c est une vraie force constructive .

BILAN APRÈS PLYMOUTH

L objectif pour ENERGY TEAM n était pas de gagner à Cascaïs ou à Plymouth mais bien de vérifier la capacité de progression du Team. Bruno Peyron :  Notre niveau général est encore irrégulier mais on sait où l on se situe. Dans le petit temps et le médium on est au-dessus du milieu de tableau. Dans la briseon est plutôt entre 3 et 6 avec des perf et des contre performances. Notre déficit de préparation est plus marquant dans la brise que dans le petit temps .

D un point de vue performance l équipage a appréhendé assez vite le support et commence à bien comprendre le fonctionnement de l aile. On a pu noter à Plymouth une meilleure cohésion de l équipage qui a adopté la langue française à bord et enchaîne des manoeuvres plus fluides. Loïck Peyron :  Les manoeuvres commencent à mieux tourner la vitesse s est améliorée les départs sont meilleurs. Les voiles vont mieux notamment le nouveau foc N°2 qui nous manquait à Cascaïs. Et puis à bordon a décidé de parler définitivement en français notamment entre Yann Guichard et moi. Cela aide manifestement dans l anticipation des manoeuvres et améliore la vision du plan d eau. Il nous reste à former notre duo ! Il faut bien se comprendre entre le barreur et le tacticien c est indispensable ! Les Russell Coutts-Murray Jones ça fait 30 ans qu ils naviguent ensemble et nous seulement depuis quelques semaines… .

Les manches courues à Plymouth ont permis de constater une amélioration générale mais il reste un ensemble de petits détails à corriger. Loïck Peyron :  Sur les voiles notamment on n est qu au quart de notre programme de développementce qui montre qu on en a pas mal sous le pied. Il faut que l on améliore la maîtrise de l engin dans la grosse brise. On doit aussi être plus au rappel mieux communiquer à bord anticiper à plus long terme car sur des bateaux rapides c est important .

SESSION D ENTRAINEMENT A QUIBERON

ENERGY TEAM va continuer à faire tourner son équipage et tester de nouveaux équipiers. Lors d une semaine d entraînement à l Ecole Nationale de Voile de Saint-Pierre Quiberon deux catamarans 25 monotypes et 8 à 10 navigants vont s entraîner dans le cadre de régates en match-race. Loïck Peyron :  On va régater dans les mêmes configurations de parcours que les courses en AC45 avec des départs au reachingdes limites latérales tout ce qui fait la spécificité des AC World Series. On développera notre travail sur les départs le match-racing les modes de croisement l utilisation des points de règlement qui sont un peu nouveaux les entréesles cercling les situations de blocage. On sera secondé par Thierry Poiret sur place et Yann Guichard qui vont organiser la semaine d entraînement lors de laquelle devrait nous rejoindre Marc Bouet pour nous faire un topo théorique. Côté équipiers nouveaux on aura quelques match-racer spécialisés en monocoque mais qui connaissent bien le multi pour partager les expériences . Bruno Peyron :  L idée est de constituer un groupe large avec une quinzaine de navigants à terme soit 3 fois plus qu aujourd hui. On va en profiter pour tester des nouveaux venus de tous horizons. Peu importe les cursuson sait que les champions s adaptent vite et sur tous les supports. On sait aussi qu à part le barreur il faut des équipiers un peu plus athlétiques. Il y a aujourd hui de la place au sein d ENERGY TEAM pour des jeunes à haut potentiel. L America s Cup pour eux ce n est pas dans 10 ans c est maintenant .

REVOLUTION EN MARCHE

La Coupe de l America va dans la direction attendue par le défi français. Les images de Cascaïs et de Plymouth permettent de comprendre cette révolution qui est en marche. Bruno Peyron :  La réalité est plus forte que l image virtuelle présentée au départ. Le produit télévision est exceptionnel. Tout cela est très rassurant. Les doutes que nous avions cet hiver sont levés et je suis de plus en plus confiant. Il reste énormément de travail à faire mais c est la première fois qu on a en face de nous un organisateur qui écoute n impose rien sans discussion et qui se soucie de l intérêt général. Je crois que l on a pris la bonne décision d y aller. Il ne fallait pas rater le cochecar si on est 9 bateaux engagés aujourd huije vois bien deux ou trois nouveaux teams qui pourraient nous rejoindre .

CAP SUR LA CUP

Depuis la signature de son partenariat avec CorumENERGY TEAM a acquis la garantie d aller jusqu au terme du circuit AC45fin 2012. Le dernier challenge consiste maintenant à savoir quand et comment le défi français pourra finaliser sa campagne et lancer la construction du grand multicoque AC72dans la perspective de sa participation à la 34e America s Cup San Francisco 2013. Bruno Peyron :  D un point de vue techniqueon y voit plus clair. Pour le grand bateauon optera pour le Design Pack proposé par ACEA et dessiné par VPLPcomptant sur la capacité de notre design team à l optimiser. Après il faudra savoir quand lancer la construction du bateau. Est-ce qu il est pertinent de lancer la construction le plus vite possiblepour s entraîner le plus tôt possibleou est-ce qu il est plus pertinent d attendre un peu plus pour privilégier la recherchesachant que le nombre de jours d entrainement est compté !

Côté businessENERGY TEAM va mettre à profit les 3 à 4 mois qui viennentpour finaliser les discussions menées avec certains partenaires potentiels majeurs. Bruno Peyron :  Nous discutons avec cinq grands groupes dont chacun a la capacité de devenir  Partenaire Titre . Rappelons que l engagement du partenaire titre est du même niveau que celui de l équipe française engagée dans la Volvo Ocean Race. On sait donc que ce niveau d investissement est possible en France. Maison peut envisager également un co-partenariat entre deux de ces grands groupes co-brandingsi les marques sont en adéquation avec le concept de notre défidéveloppé autour du thème de l énergie. Est-ce que l on a aujourd hui la garantie d y arriverla réponse est non. Mais si la question porte sur les bonnes chances d y arriver la réponse est plutôt oui .

L équipage d ENERGY TEAM n est qu à sa deuxième confrontation sur l eau contre les grandes écuries américaines Oracle Racingnéo-zélandaise Emirates Team New Zealand et suédoise Artemis Racing qui s entraînent depuis 8 mois maintenant. Depuis la rencontre de Cascaïscourue dans des conditions de temps médiumpuis celle de Plymouth qui a permis de tester l AC45 dans des conditions muscléesl équipage d ENERGY TEAM a enregistré une belle progression dans différents secteurs du jeu. Bruno Peyron : Le résultat après Plymouth est à peu près conforme à celui auquel on s attendait. Après nos bons résultats du milieu de semaine à Plymouth