FRANCIS JOYON A MI-CHEMIN EN 4 JOURS

Francis Joyon a franchi ce samedi matin la mi-parcours de la Route de la Découverte entre Cadix et San Salvador. Au bout de seulement 4 jours de course alors que le record à battre est de 10 jours 11 heures et 50 minutes au total. Le maxi-trimaran IDEC en empruntant une très originale route nord est aujourd hui à 1900 milles du but. Et vient d empanner pour replonger vers le sud et se rapprocher de la route directe.

Francis Joyon a franchi ce samedi matin la mi-parcours de la Route de la Découverte entre Cadix et San Salvador. Au bout de seulement 4 jours de coursealors que le record à battre est de 10 jours 11 heures et 50 minutes au total. Le maxi-trimaran IDEC en empruntant une très originale route nord est aujourd hui à 1900 milles du but. Et vient d empanner pour replonger vers le sud et se rapprocher de la route directe.

Vers 9h ce samedi matin alors qu il flirtait dangereusement avec le centre de l anticycloneFrancis Joyon a empanné pour remettre du sud dans sa route. A ce jeu obligé du chat et la souris avec les hautes pressions les moyennes ont logiquement chuté depuis 24 heures – en ce moment il y a 5 à 7 nÅ“uds de vent et le bateau avance à 9 nÅ“uds ce n est pas très rapide – mais IDEC a réussi à conserver une partie de son avance sur le record de Thomas Coville un peu plus de 250 milles ce samedi midi 1er novembre.

Une route originale

A mi-parcours en 4 jours pour un record à battre de 10 jours 11 heures50 minutes et 20 secondes IDEC est donc toujours dans les temps. Et ce malgré ce ralentissement depuis 24 heures qui a obligé Joyon à opter pour une route nord très inhabituelle sur les records transatlantiques. Quand les alizés sont bien établis on est sûrs d avoir toujours du vent sur la route sud. Ce n est pas le cas ce qui m a obligé à faire cette route originalerésume Francis.

L anticyclone va encore le ralentir toute cette journée de samedi mais ensuite petit à petit à partir de demain dimanche je devrais récupérer un flux soutenu de nord-est. Celui-ci devrait me permettre de reprendre un peu de l avance que j entamerai forcément aujourd hui puisque Thomas Coville ndr allait plus vite que moi à cet instant du parcours . Simple comme Joyon : c est pour cela qu il me fallait engranger dès les premiers jours un matelas de milles d avancepuisque je savais que j en perdrais dans cette phase de transition avant de pouvoir en regagner par la suite .

Francis Joyon venait alors d empanner cap au 250° et avait accordé à IDEC toute sa toile : grand voile et grand gennaker. Il y a de petits nuages une grande houle le jour s est levé depuis une heure c est un spectacle très sympathique et la température est clémente 21 22 degrésracontait alors le pilote du maxi trimaran rouge seul au beau milieu de l Atlantique. Autant j ai eu énormément de trafic aux Canaries – où je me suis même dérouté pour éviter des bateaux de pêche – autant depuis je suis tout à fait seul à peine visité par quelques poissons volants qui viennent s échouer sur le filet du bateau. Mais comme je n ai pas de citron pour les cuisiner je les remets à l eau rires.

Ainsi va la vie de Francis Joyon le menhir de Locmariaquer à mi-parcours de cette Route de la Découverte sur les traces de Christophe Colomb et contre le chrono de Thomas Coville. Un marin à peine agacé par le ballast arrière qui s est rempli inopinément de 1500 litres d eau et qu il a réussi à vider. Le moral ? Tout va biencomme d habitude. Oui ça va j ai bien noté tout à l heure que j étais à mi-chemin. C est symbolique mais disons que ça ne se passe pas trop mal pour le moment. La voix est posée amicale franche. Sans effets de manches ni postures inutiles. Il est comme ça Francis.

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Vers 9h ce samedi matin alors qu il flirtait dangereusement avec le centre de l anticyclone Francis Joyon a empanné pour remettre du sud dans sa route. A ce jeu obligé du chat et la souris avec les hautes pressions les moyennes ont logiquement chuté depuis 24 heures – en ce moment il y a 5 à 7 nÅ“uds de vent et le bateau avance à 9 nÅ“uds ce n est pas très rapide – mais IDEC a réussi à conserver une partie de son avance sur le record de Thomas Coville un peu plus de 250 milles ce samedi midi 1er novembre.

__Une route originale__

A mi-parcours en 4 jourspour un record à battre de 10 jours 11 heures 50 minutes et 20 secondes IDEC est donc toujours dans les temps. Et ce malgré ce ralentissement depuis 24 heures qui a obligé Joyon à opter pour une route nord très inhabituelle sur les records transatlantiques. Quand les alizés sont bien établison est sûrs d avoir toujours du vent sur la route sud. Ce n est pas le casce qui m a obligé à faire cette route originalerésume Francis.

L anticyclone va encore le ralentir toute cette journée de samedimais ensuitepetit à petit à partir de demain dimancheje devrais récupérer un flux soutenu de nord-est. Celui-ci devrait me permettre de reprendre un peu de l avance que j entamerai forcément aujourd huipuisque Thomas Covillendr allait plus vite que moi à cet instant du parcours . Simple comme Joyon : c est pour cela qu il me fallait engranger dès les premiers jours un matelas de milles d avancepuisque je savais que j en perdrais dans cette phase de transition avant de pouvoir en regagner par la suite .

Francis Joyon venait alors d empanner cap au 250° et avait accordé à IDEC toute sa toile : grand voile et grand gennaker. Il y a de petits nuagesune grande houlele jour s est levé depuis une heurec est un spectacle très sympathique et la température est clémente2122 degrésracontait alors le pilote du maxi trimaran rougeseul au beau milieu de l Atlantique. Autant j ai eu énormément de trafic aux Canaries – où je me suis même dérouté pour éviter des bateaux de pêche – autant depuis je suis tout à fait seulà peine visité par quelques poissons volants qui viennent s échouer sur le filet du bateau. Mais comme je n ai pas de citron pour les cuisinerje les remets à l eau rires.

Ainsi va la vie de Francis Joyonle menhir de Locmariaquerà mi-parcours de cette Route de la Découverte sur les traces de Christophe Colomb et contre le chrono de Thomas Coville. Un marin à peine agacé par le ballast arrière qui s est rempli inopinément de 1500 litres d eau et qu il a réussi à vider. Le moral ? Tout va biencomme d habitude. Ouiça va