Une trentaine d heures après son départ de Cadix mardi matin le maxi trimaran IDEC de Francis Joyon est déjà en train de franchir la porte obligatoire de Gran Canaria ce mercredi après-midi. Sur des moyennes à plus de 520 milles par 24 heures Joyon a parfaitement entamé sa Route de la Découverte. Il s est bâti un capital d une centaine de milles d avance sur le record à battre de Thomas Coville.
Une trentaine d heures après son départ de Cadix mardi matin le maxi trimaran IDEC de Francis Joyon est déjà en train de franchir la porte obligatoire de Gran Canariace mercredi après-midi. Sur des moyennes à plus de 520 milles par 24 heures Joyon a parfaitement entamé sa Route de la Découverte. Il s est bâti un capital d une centaine de milles d avance sur le record à battre de Thomas Coville.
Et maintenant l Atlantique ! Déjà ! Francis Joyon ne traîne pas en route depuis son départ de Cadix hier matin mardi. A des vitesses très souvent supérieures à 25 nÅ“uds il a signé ce matin à 8h une journée à 580 milles Et dès 14h cet après-midi IDEC est au sud-est de Gran Canariala porte obligatoire à respecter dans ce parcours de la Route de la Découverte à destination de San Salvador 3884 milles en route directe.
J étais tout le temps entre 25 et 33 nÅ“uds témoignait ce matin le skipper trinitain quelques heures avant son passage de la porte juste après avoir empanné une première fois pour passer à travers l archipel des Canaries. J ai fait une bonne distance sur ce premier jour se félicitait-il tout en racontant une première nuit où il y a encore eu de la bagarre . Traduisez : du vent de la mer et donc une veille constante pour choquer un mètre d écoute et abattre sous le grain quand c est nécessaire Francis avoue n avoir pas dormi plus d une heure ou deuxmais relativise : je ne dors jamais beaucoup la première nuit : j écoute le bateau j essaie de le comprendre je m adapte
Côté météo comme prévu – c était même la raison de la route d IDEC hier très proche des côtes marocaines – le vent a légèrement basculé vers le nord et un peu molli. Fini donc la voilure arrisée les deux ris-trinquette : j ai renvoyé toute la toilegrand voile haute et solent il y a entre 17 et 25 nÅ“uds de vent de nord. Le bateau accélère sous les nuages et ralentit quand il n y en a pas mais je suis à peu près toujours entre 21 et 22 nÅ“uds sans nuages et à 27 ou 28 nÅ“uds quand j en accroche un témoignait le skipper d IDEC quelques heures avant de pouvoir s attaquer à la traversée de l Atlantique proprement dite chose que je ferai dès cet après-midi .
Dans les heures à venir pour entamer cette traversée Francis Joyon devra surtout se méfier du dévent de Ténerifequi peut aller jusqu à 100 milles de l île. Donc il faut faire bien attention à ne pas se faire encalminer . A plus longue échéance il y aura peut-être une zone de transition météo plus délicate d ici 3 ou 4 jours mais pour l instant je gère ce que j ai et tout va bien à bord je m applique à aller vite .
A 14 heures IDEC était flashé à 256 nÅ“uds par 27°41 de latitude Nord et 15°11 de longitude Ouest à 3200 milles de l arrivée à San Salvador. Francis Joyon s était alors déjà forgé un matelas de plus de 100 milles d avance sur le record à battre de Thomas Coville. Le maxi trimaran rouge entamait ainsi plutôt sereinement son deuxième jour à la poursuite du fameux chrono à battre : 10 jours 11 heures 50 minutes et 46 secondes.
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Et maintenant l Atlantique ! Déjà ! Francis Joyon ne traîne pas en route depuis son départ de Cadix hier matin mardi. A des vitesses très souvent supérieures à 25 nÅ“udsil a signé ce matin à 8h une journée à 580 milles Et dès 14h cet après-midi IDEC est au sud-est de Gran Canaria la porte obligatoire à respecter dans ce parcours de la Route de la Découverte à destination de San Salvador 3884 milles en route directe.
J étais tout le temps entre 25 et 33 nÅ“uds témoignait ce matin le skipper trinitain quelques heures avant son passage de la porte juste après avoir empanné une première fois pour passer à travers l archipel des Canaries. J ai fait une bonne distance sur ce premier jour se félicitait-il tout en racontant une première nuit où il y a encore eu de la bagarre . Traduisez : du ventde la mer et donc une veille constante pour choquer un mètre d écoute et abattre sous le grain quand c est nécessaire Francis avoue n avoir pas dormi plus d une heure ou deux mais relativise : je ne dors jamais beaucoup la première nuit : j écoute le bateau j essaie de le comprendre je m adapte
Côté météo comme prévu – c était même la raison de la route d IDEC hiertrès proche des côtes marocaines – le vent a légèrement basculé vers le nord et un peu molli. Fini donc la voilure arrisée les deux ris-trinquette : j ai renvoyé toute la toile grand voile haute et solent il y a entre 17 et 25 nÅ“uds de vent de nord. Le bateau accélère sous les nuages et ralentit quand il n y en a pas mais je suis à peu près toujours entre 21 et 22 nÅ“uds sans nuages et à 27 ou 28 nÅ“uds quand j en accroche un témoignait le skipper d IDEC quelques heures avant de pouvoir s attaquer à la traversée de l Atlantique proprement ditechose que je ferai dès cet après-midi .
Dans les heures à venir pour entamer cette traverséeFrancis Joyon devra surtout se méfier du dévent de Ténerifequi peut aller jusqu à 100 milles de l île. Doncil faut faire bien attention à ne pas se faire encalminer . A plus longue échéanceil y aura peut-être une zone de transition météo plus délicate d ici 3 ou 4 joursmais pour l instant je gère ce que j ai et tout va bien à bordje m applique à aller vite .
A 14 heuresIDEC était flashé à 256 nÅ“uds par 27°41 de latitude Nord et 15°11 de longitude Ouestà 3200 milles de l arrivée à San Salvador. Francis Joyon s était alors déjà forgé un matelas de plus de 100 milles d avance sur le record à battre de Thomas Coville. Le maxi trimaran rouge entamait ainsi plutôt sereinement son deuxième jour à la poursuite du fameux chrono à battre : 10 jours11 heures50 minutes et 46 secondes.101100f