GILDAS MORVAN A MERITE SON GATEAU

Arrivé au petit matin en sixième position de la longue et éminemment compliquée première étape de la 41ème Solitaire du Figaro Gildas Morvan peut l esprit tranquille célébrer aujourd hui à terre son 42ème anniversaire. Au terme de 515 milles d une régate époustouflante depuis la Baie de Seine le skipper de Cercle Vert estime en effet « avoir sauvé les meubles » et préservé ses chances pour l avenir dans cette compétition qui compte encore trois étapes avant l arrivée à Cherbourg-Octeville. Gildas a ainsi alterné le meilleur et le moins bon. Vitesse du bateau et lucidité du bonhomme s inscrivent au registre du positif. Mais le « Géant de Cercle Vert » avoue aussi « deux grosses fautes de jugement » en début de course qu il va analyser pour mieux les oublier et ne plus retenir que sa formidable capacité à revenir aux avant posteset l euphorisante harmonie avec son bateau.

Arrivé au petit matin en sixième position de la longue et éminemment compliquée première étape de la 41ème Solitaire du Figaro Gildas Morvan peut l esprit tranquille célébrer aujourd hui à terre son 42ème anniversaire. Au terme de 515 milles d une régate époustouflante depuis la Baie de Seine le skipper de Cercle Vert estime en effet « avoir sauvé les meubles » et préservé ses chances pour l avenir dans cette compétition qui compte encore trois étapes avant l arrivée à Cherbourg-Octeville. Gildas a ainsi alterné le meilleur et le moins bon. Vitesse du bateau et lucidité du bonhomme s inscrivent au registre du positif. Mais le « Géant de Cercle Vert » avoue aussi « deux grosses fautes de jugement » en début de course qu il va analyserpour mieux les oublier et ne plus retenir que sa formidable capacité à revenir aux avant postes et l euphorisante harmonie avec son bateau.

Avec un peu moins d une heure de retard sur le vainqueur du jour Armel Le Cléac h Gildas Morvan fort de 14 participations à l exercice le la Solitairene sombre pas dans l euphorie ni ne se berce d illusions. C est sans ménagement qu il se livre à chaud à ses premières introspection. « J ai tricoté à l envers à deux reprises » conçoit il ; « Une fois en Baie de Seine quand je suis resté au large puis devant Bâtz le deuxième jour quand j ai misé sur le vent alors qu il fallait jouer les courants à terre. » A deux reprises Cercle Vert a dû cravacher pour revenir aux avant postes. Gildas a pu alors avec satisfaction constater que le binôme qu il forme avec son Figaro Bénéteau avait de la ressource disposant à toutes les allures d un beau potentiel de vélocité. « Bord à bord avec les autresje constate que j ai la vitesse » reconnaît Gildas. « C est très encourageant pour la suite de l épreuve. »

Plutôt bien reposé ce matin après une courte nuit Gildas peinait à faire le tri entre les mille et une images de cette première étape de tous les dangers et de tous les contrastes. « Ce fut une étape magique » s exclame t il avec de multiples passages à niveaux, avec de la stratégie, du jeu, des coups à jouer à l instinct et à l expérience, à Blanchard, à Batz, à Portsall ou à Sein… Bagarreur dans l âme Gildas s est véritablement régalé. « On était au contact tout le temps. Il y avait toujours un paquet de bateaux avec lequel se bagarrer. » Le final passée la dorsale tant redoutée et finalement peu virulente a permis un rush sous spide nuit vers les lumières de Gijon comme les aime les marins planant littéralement dans cet état second quand fatigue et euphorie de l arrivée se mêlent et quand au terme de plus de 86 heures de mer non stop et sans sommeil l homme et la machine ne font plus qu un pour glisser sans accroc vers l arrivée. « On n a jamais été véritablement arrêté » raconte t il Au près du Havre jusqu à Sein, le bateau tapait un peu dans le clapot. Après, cela glissait tout seul et on pouvait vraiment se consacrer aux réglages et à la vitesse.

Avec 515 milles théoriques à parcourircette première étape de l édition 2010 de la Solitaire était présentée comme le morceau de bravoure de l épreuve. Elle a tenu toutes ses promesses. Gildas considère pourtant que le plus dur reste à venir ; « En Figaro l étape la plus difficile n est jamais celle qu on attend. J ai la vitesse mais je ne me suis pas toujours montré très inspiré depuis le départ. Je vais m atteler à corriger cela en partant très concentré vers Brest. »

D ici là Bon anniversaire monsieur Gildas !

Avec un peu moins d une heure de retard sur le vainqueur du jour Armel Le Cléac hGildas Morvan fort de 14 participations à l exercice le la Solitaire ne sombre pas dans l euphorie ni ne se berce d illusions. C est sans ménagement qu il se livre à chaud à ses premières introspection. « J ai tricoté à l envers à deux reprises » conçoit il ; « Une fois en Baie de Seine quand je suis resté au large puis devant Bâtz le deuxième jour quand j ai misé sur le vent alors qu il fallait jouer les courants à terre. » A deux reprisesCercle Vert a dû cravacher pour revenir aux avant postes. Gildas a pu alors avec satisfaction constater que le binôme qu il forme avec son Figaro Bénéteau avait de la ressource disposant à toutes les allures d un beau potentiel de vélocité. « Bord à bord avec les autres je constate que j ai la vitesse » reconnaît Gildas. « C est très encourageant pour la suite de l épreuve. »

Plutôt bien reposé ce matin après une courte nuit Gildas peinait à faire le tri entre les mille et une images de cette première étape de tous les dangers et de tous les contrastes. « Ce fut une étape magique » s exclame t il avec de multiples passages à niveaux, avec de la stratégie, du jeu, des coups à jouer à l instinct et à l expérience, à Blanchard, à Batz, à Portsall ou à Sein… Bagarreur dans l âme Gildas s est véritablement régalé. « On était au contact tout le temps. Il y avait toujours un paquet de bateaux avec lequel se bagarrer. » Le finalpassée la dorsale tant redoutée et finalement peu virulente a permis un rush sous spi de nuit vers les lumières de Gijon comme les aime les marins planant littéralement dans cet état second quand fatigue et euphorie de l arrivée se mêlent et quand au terme de plus de 86 heures de mer non stop et sans sommeill homme et la machine ne font plus qu un pour glisser sans accroc vers l arrivée. « On n a jamais été véritablement arrêté » raconte t ilAu près du Havre jusqu à Sein, le bateau tapait un peu dans le clapot. Après, cela glissait tout seul et on pouvait vraiment se consacrer aux réglages et à la vitesse.

Avec 515 milles théoriques à parcourircette première étape de l édition 2010 de la Solitaire était présentée comme le morceau de bravoure de l épreuve. Elle a tenu toutes ses promesses. Gildas considère pourtant que le plus dur reste à venir ; « En Figarol étape la plus difficile n est jamais celle qu on attend. J ai la vitessemais je ne me suis pas toujours montré très inspiré depuis le départ. Je vais m atteler à corriger cela en partant très concentré vers Brest. »

D ici làBon anniversaire monsieur Gildas !101100f