GILDAS MORVAN : « SACREE MEDITERRANEE ! »

C est un skipper fatigué mais satisfait qui a mis les pieds à terre à Marzamemi. Gildas Morvan revient sur cette deuxième étape longue de 340 milles entre Cagliari en Sardaigne et Marzamemi en Sicile marquée par l instabilité du vent. Les nerfs mis à rude épreuve il n a eu de cesse à bord de Cercle Vert de tenir ses objectifs. A la veille du départ pour rejoindre la Crète il revient sur cette étape au cours de laquelle la Méditerranée a montré toute sa singularité

C est un skipper fatigué mais satisfait qui a mis les pieds à terre à Marzamemi. Gildas Morvan revient sur cette deuxième étape longue de 340 milles entre Cagliari en Sardaigne et Marzamemi en Sicile marquée par l instabilité du vent. Les nerfs mis à rude épreuveil n a eu de cesse à bord de Cercle Vert de tenir ses objectifs. A la veille du départ pour rejoindre la Crète il revient sur cette étape au cours de laquelle la Méditerranée a montré toute sa singularité

Quelles impressions dominent à la fin de cette deuxième étape ?

Dur dur ! Le vent n a jamais été stable plus de deux minutes et dans ces conditions on ne peut pas mettre le pilote. En Méditerranée la navigation solitaire prend une dimension supplémentaire : la fatigue s accumule plus vite et cela finit par taper sur les nerfs. Je n ai quasiment pas dormi pendant les 48 premières heures de course et j ai sentis que j avais passé la limite du raisonnable. J ai pu alors m octroyer quelques précieuses petites siestes de 20 minutes. Mais à dire vrai je suis vraiment épuisé et je m efforce ici de récupérer et d engranger du sommeil !

Tu dois néanmoins être satisfait de ton résultat ?

Mission accomplieoui ! J avais pour objectif de terminer dans les cinq premiers et je me classe 5è. Au classement général de la course je ne suis plus qu à une heure du premier : tout reste donc possible jusqu à Istanbul. Je conserve aussi mon avance sur mes plus proches poursuivants au classement du Championnat de France de Course au Large. Malgré la fatigue et l intensité de cette Cap Istanbul je reste bien dans le coup

Et comment abordes-tu la suite ?

La prochaine étape dont le départ sera donné demain à 17 heures nous emmène jusqu en Crète. Avec un parcours de 540 milles c est la plus longue de la course. Elle s annonce forcément cruciale. Je vais essayer de naviguer comme je le fais depuis le début : en ne prenant pas d option radicale qui pourrait me nuire au classement du championnat. Heureusement nous ne longerons pas les côtes. Il faudra trouver le bon rythme pour cette étape de large sur la mer Ionienne.

Quel regard portes-tu sur le classement général ?

Il est spécial. Les conditions météo sont très bizarres. Sacrée Méditerranée ! Le vent change ici en moins de temps qu il ne faut pour le dire. Beaucoup de leaders qui ne retrouvent sans doute pas les schémas classiques de l Atlantiquesont peut-être un peu déboussolés. En tête il y a des skippers qui n ont pas peur d être opportunistes. Pour autant on sait que le classement peut basculer à tout moment : dans un sens comme dans un autre

__Quelles impressions dominent à la fin de cette deuxième étape ?__

Dur dur ! Le vent n a jamais été stable plus de deux minutes et dans ces conditions on ne peut pas mettre le pilote. En Méditerranée la navigation solitaire prend une dimension supplémentaire : la fatigue s accumule plus vite et cela finit par taper sur les nerfs. Je n ai quasiment pas dormi pendant les 48 premières heures de course et j ai sentis que j avais passé la limite du raisonnable. J ai pu alors m octroyer quelques précieuses petites siestes de 20 minutes. Mais à dire vraije suis vraiment épuisé et je m efforce ici de récupérer et d engranger du sommeil !

__Tu dois néanmoins être satisfait de ton résultat ?__

Mission accomplie oui ! J avais pour objectif de terminer dans les cinq premiers et je me classe 5è. Au classement général de la course je ne suis plus qu à une heure du premier : tout reste donc possible jusqu à Istanbul. Je conserve aussi mon avance sur mes plus proches poursuivants au classement du Championnat de France de Course au Large. Malgré la fatigue et l intensité de cette Cap Istanbul je reste bien dans le coup

__Et comment abordes-tu la suite ?__

La prochaine étape dont le départ sera donné demain à 17 heures nous emmène jusqu en Crète. Avec un parcours de 540 milles c est la plus longue de la course. Elle s annonce forcément cruciale. Je vais essayer de naviguer comme je le fais depuis le début : en ne prenant pas d option radicale qui pourrait me nuire au classement du championnat. Heureusement nous ne longerons pas les côtes. Il faudra trouver le bon rythme pour cette étape de large sur la mer Ionienne.

__Quel regard portes-tu sur le classement général ?__

Il est spécial. Les conditions météo sont très bizarres. Sacrée Méditerranée ! Le vent change ici en moins de temps qu il ne faut pour le dire. Beaucoup de leadersqui ne retrouvent sans doute pas les schémas classiques de l Atlantique sont peut-être un peu déboussolés. En tête il y a des skippers qui n ont pas peur d être opportunistes. Pour autant on sait que le classement peut basculer à tout moment : dans un sens comme dans un autre 10 1 1 0 0 f