Dense intense. La magie du Vendée Globe a encore fonctionné à plein en ce dimanche 9 novembre gravé au fer rouge dans tous les esprits. Les visages fermés les traits tendus les yeux mouillés par la solennité de ces instants uniques qui précèdent le départ les 30 solitaires en partance pour le grand tour de la planète mer ont fait chavirer la terre. À l heure de larguer les amarres et d embouquer le chenal sur les rives duquel s est massée la foule depuis les premières heures du jourJean Le Cam ne fait pas vraiment mystère des émotions qui l ont pris d assaut à mesure que l échéance s est rapprochée de l étrave de VM Matériaux. Son regard déjà tourné vers l océan vaut de longs discours. Son silence sonne comme un aveu : la course qui l attend au tournant des trois caps a déjà pris tous ses droits
Dense intense. La magie du Vendée Globe a encore fonctionné à plein en ce dimanche 9 novembre gravé au fer rouge dans tous les esprits. Les visages fermés les traits tendusles yeux mouillés par la solennité de ces instants uniques qui précèdent le départ les 30 solitaires en partance pour le grand tour de la planète mer ont fait chavirer la terre. À l heure de larguer les amarres et d embouquer le chenal sur les rives duquel s est massée la foule depuis les premières heures du jour Jean Le Cam ne fait pas vraiment mystère des émotions qui l ont pris d assaut à mesure que l échéance s est rapprochée de l étrave de VM Matériaux. Son regard déjà tourné vers l océan vaut de longs discours. Son silence sonne comme un aveu : la course qui l attend au tournant des trois caps a déjà pris tous ses droits
Et ben on y est on part D humeur taiseuse Jean Le Cam n en confiera pas beaucoup plus. Son regard perçant entenduen dit lui beaucoup plus long. Le skipper de VM Matériaux n est pas du genre à se laisser aller à de longs propos quand les vagues de l émotion menacent de l emporter. À l heure de quitter le ponton et d embouquer le chenal où la foule a pris ses quartiers depuis le petit matin au moment de saluer ses proches il ne lâchera rien ou si peu. En revanche ses yeux révèlent la confusion des sentiments quand se mêlent l impatience de rejoindre son royaume au pays des grands espaces maritimes la tension de ces instants où il faut laisser ses prochessa famille son équipe et la concentration de rigueur à l heure de vivre et de disputer son deuxième Vendée Globe.
Trois ans pour trois mois
Trois ans de préparation pour trois mois de navigation en solitaire. L équation est simple et suffit à traduire l intensité de ce départ porté par les encouragements du public. 400 000 personnes selon les organisateurs : difficile de ne pas se laisser submerger par la ferveur populaire. Partir n est pas forcément un soulagement. Je suis très heureux de voir tout ce monde ici. Mais il y a un temps pour tout et aujourd hui voici venue l heure de passer à l action. Voilà trois ans que j attends ça confie Jean. Là encore il faut lire entre les mots pour percer l intensité de ce départ dont il rigolait plus volontiers il y a quelques semaines encore : Le Vendée Globec est simple : tout le monde pleure au départ tout le monde rit à l arrivée ! Cette fois la concentration l emporte. Indéniablement.
Accompagné de sa femme Anne et de Jacqueline Tabarly la marraine de son bateau Jean a rejoint le ponton sur les coups des 9h30. C est à 10h07 que le monocoque fuschia doit larguer les amarres. Les visitesles embrassades se succèdent alors. Halvard Mabire Alain Gautier mais aussi deux de ses concurrents : Kito de Pavant et Vincent Riou vainqueur en titre et grand complice de la précédente édition qu ils ont tous les deux marquée de leur patte.
Après la foule la houle
Toujours silencieux le marin enfile ses cirés et ses bottes noirs. Après la fouleil faut affronter la houle. Heureusement le système dépressionnaire qui a pris ses aises au large des côtes atlantiques n en offre pas moins des conditions maniables avec un flux de sud-ouest d une douzaine de nÅ“uds pour l envol de ce 6è Vendée Globe. Seule la mer qui fait le gros dos rend le débarquement des équipiers périlleux. À 8 minutes la ferveur populaire a cédé la place au stress de la procédure de départ. Sous grand-voile un ris et solent en prévision du renforcement du vent VM Matériaux est paré pour la grande aventure sur fond d âpre compétition. C est parti
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Et ben on y eston part D humeur taiseuse Jean Le Cam n en confiera pas beaucoup plus. Son regard perçant entendu en dit lui beaucoup plus long. Le skipper de VM Matériaux n est pas du genre à se laisser aller à de longs propos quand les vagues de l émotion menacent de l emporter. À l heure de quitter le ponton et d embouquer le chenal où la foule a pris ses quartiers depuis le petit matin au moment de saluer ses prochesil ne lâchera rienou si peu. En revancheses yeux révèlent la confusion des sentiments quand se mêlent l impatience de rejoindre son royaume au pays des grands espaces maritimesla tension de ces instants où il faut laisser ses prochessa familleson équipeet la concentration de rigueur à l heure de vivre et de disputer son deuxième Vendée Globe.
__Trois ans pour trois mois__
Trois ans de préparation pour trois mois de navigation en solitaire. L équation est simple et suffit à traduire l intensité de ce départ porté par les encouragements du public. 400 000 personnes selon les organisateurs : difficile de ne pas se laisser submerger par la ferveur populaire. Partir n est pas forcément un soulagement. Je suis très heureux de voir tout ce monde ici. Mais il y a un temps pour tout et aujourd huivoici venue l heure de passer à l action. Voilà trois ans que j attends çaconfie Jean. Là encoreil faut lire entre les mots pour percer l intensité de ce départ dont il rigolait plus volontiers il y a quelques semaines encore : Le Vendée Globec est simple : tout le monde pleure au départtout le monde rit à l arrivée ! Cette foisla concentration l emporte. Indéniablement.
Accompagné de sa femme Anneet de Jacqueline Tabarlyla marraine de son bateauJean a rejoint le ponton sur les coups des 9h30. C est à 10h07 que le monocoque fuschia doit larguer les amarres. Les visitesles embrassades se succèdent alors. Halvard MabireAlain Gautiermais aussi deux de ses concurrents : Kito de Pavant et Vincent Riouvainqueur en titre et grand complice de la précédente édition qu ils ont tous les deux marquée de leur patte.
__Après la foulela houle__
Toujours silencieuxle marin enfile ses cirés et ses bottes noirs. Après la foule