. Tôt demain matin mardi Francis Joyon reprendra la mer à l assaut du record de la Route de la Découverte entre Cadix Espagne et San Salvador Bahamas.n. L entame sera sportive dans un flux de nord-nord-ouest de 30 nÅ“uds.n. Il faudra quasiment descendre sous la barre des 10 jours pour reprendre le record
. Tôt demain matin mardi Francis Joyon reprendra la mer à l assaut du record de la Route de la Découverteentre Cadix Espagne et San Salvador Bahamas.rn. L entame sera sportive dans un flux de nord-nord-ouest de 30 nÅ“uds.rn. Il faudra quasiment descendre sous la barre des 10 jours pour reprendre le record
Neuf mois après son exploit solitaire autour du monde Francis Joyon reprend donc la mer à bord du maxi trimaran IDEC cette fois pour s en aller titiller le record de la Route de la Découverte dont l avait dépossédé Thomas Coville en 2005 à bord du 60 pieds Sodeboen 10 jours 11 heures 50 minutes et 20 secondes.
L heure exacte du départ tributaire des ultimes fichiers météo n est pas encore fixée mais ce sera tôt demain matin voire cette nuitque Francis Joyon déclenchera le chrono et lancera IDEC sur les 3884 milles théoriques du parcours entre Cadix et San Salvador..
30 nÅ“uds dès l entame
L entame sera musclée. Le routeur-navigateur Jean-Yves Bernot – de nouveau de service sur l aventure – explique : il faut partir demain matin pour bénéficier d un bon flux de nord-nord ouest de 25 à 30 nÅ“uds. Celui-ci permettra d avoir un angle de vent favorable grand largue et de faire une route relativement courte sur le début du parcours ce qui permettra d aller vite aux Canaries peut-être en un jour et demi. La situation reste sympathique jusqu au milieu de l Atlantique ensuite c est plus compliqué et il est trop tôt pour en parler .
Une des difficultés de la Route de la Découverte est en effet qu on doit souvent composer sur le départ avec du vent arrière et donc tirer des bords pour prendre de l angle et accélérer. A cette saison explique Jean-Yves Bernoton a souvent un anticyclone des Açores sur tout l Atlantique qui impose de passer par dessous sur une route longue mais en étant sûr d avoir du vent tout le temps. Ici on est dans une situation intermédiaire avec un anticyclone scindé en deux qui offre donc l avantage de faire une route plus directe et plus rapide grâce à un meilleur angle mais avec aussi une zone de transition délicate sans doute vers le 6e jour de course.
Etre à fond tout le temps
Le suspense sera donc au rendez-vousd autant que pour tenir une moyenne supérieure à 15 5 nÅ“uds sur la route directe il faudra être en permanence à plus de 22 nÅ“uds estime Francis Joyon. Et selon le marin trinitain le trimaran Orma de Thomas Coville était plus rapide qu IDEC dans des vents inférieurs à 15 nÅ“uds mais ce devrait être l inverse au-delà de cette barre des 15 nÅ“uds de vent réel. Premières réponses sur le sujet dès demaindans 25 à 30 nÅ“uds de vent. Le match devrait valoir son pesant d émotions. La motivation de Francis Joyon elle n a pas dévié : être à fond tout le temps voilà le leitmotiv.
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Neuf mois après son exploit solitaire autour du monde Francis Joyon reprend donc la mer à bord du maxi trimaran IDECcette fois pour s en aller titiller le record de la Route de la Découverte dont l avait dépossédé Thomas Coville en 2005 à bord du 60 pieds Sodebo en 10 jours 11 heures 50 minutes et 20 secondes.
L heure exacte du départ tributaire des ultimes fichiers météon est pas encore fixée mais ce sera tôt demain matin voire cette nuit que Francis Joyon déclenchera le chrono et lancera IDEC sur les 3884 milles théoriques du parcours entre Cadix et San Salvador..
__30 nÅ“uds dès l entame__
L entame sera musclée. Le routeur-navigateur Jean-Yves Bernot – de nouveau de service sur l aventure – explique : il faut partir demain matin pour bénéficier d un bon flux de nord-nord ouest de 25 à 30 nÅ“uds. Celui-ci permettra d avoir un angle de vent favorable grand largue et de faire une route relativement courte sur le début du parcours ce qui permettra d aller vite aux Canaries peut-être en un jour et demi. La situation reste sympathique jusqu au milieu de l Atlantique ensuite c est plus compliqué et il est trop tôt pour en parler .
Une des difficultés de la Route de la Découverte est en effet qu on doit souvent composer sur le départ avec du vent arrièreet donc tirer des bords pour prendre de l angle et accélérer. A cette saison explique Jean-Yves Bernot on a souvent un anticyclone des Açores sur tout l Atlantique qui impose de passer par dessous sur une route longue mais en étant sûr d avoir du vent tout le temps. Ici on est dans une situation intermédiaire avec un anticyclone scindé en deux qui offre donc l avantage de faire une route plus directe et plus rapide grâce à un meilleur anglemais avec aussi une zone de transition délicatesans doute vers le 6e jour de course.
__ Etre à fond tout le temps __
Le suspense sera donc au rendez-vousd autant que pour tenir une moyenne supérieure à 155 nÅ“uds sur la route directeil faudra être en permanence à plus de 22 nÅ“udsestime Francis Joyon. Et selon le marin trinitainle trimaran Orma de Thomas Coville était plus rapide qu IDEC dans des vents inférieurs à 15 nÅ“udsmais ce devrait être l inverse au-delà de cette barre des 15 nÅ“uds de vent réel. Premières réponses sur le sujet dès demaindans 25 à 30 nÅ“uds de vent. Le match devrait valoir son pesant d émotions. La motivation de Francis Joyonellen a pas dévié : être à fond tout le tempsvoilà le leitmotiv.101100f