Objectif rempli pour la première grande course de la saison c est ce qu il faut retenir pour le Figaro Bretagne – Crédit Mutuel Performance qui a coupé la ligne d arrivée de la Transat AG2R-La Mondiale la nuit dernière à 1h42. Anthony Marchand et Romain Attanasio bouclent le parcours à 7 19 noeuds de moyenne en 22 jours 12 heures 42 minutes et 15 secondes.
__Objectif rempli pour la première grande course de la saison c est ce qu il faut retenir pour le Figaro Bretagne – Crédit Mutuel Performance qui a coupé la ligne d arrivée de la Transat AG2R-La Mondiale la nuit dernière à 1h42. Anthony Marchand et Romain Attanasio bouclent le parcours à 7 19 noeuds de moyenne en 22 jours 12 heures 42 minutes et 15 secondes.__
Jusqu au bout Anthony Marchand et Romain Attanasio auront dû batailler pour résister à la menace de Thierry Chabagny et Christopher Pratt Gedimat. Mine de rien c était important puisqu il s agissait de satisfaire à l objectif annoncé en début d année par le skipper de Bretagne – Crédit Mutuel Performance à savoir : « finir dans les cinq premiers de la Transat et de la Solitaire sans quoi je serais déçu ». Pas de déception pour Anthony Marchand donc qui prouve avec cette course qu il est au niveau des espérances mises en lui… c est-à-dire des meilleurs.
Toujours bien placé tout au long de la course – pour résumer en permanence dans le groupe des premiers chasseurs de Cercle Vert et Nacarat qui ont logiquement terminé premier et deuxième hier dimanche à Saint Barth Anthony et Romain ont donc rempli leur contrat sur cette Transat marquée par un anticyclone des Açores stabilisé très sud et qui a obligé la flotte à une route particulièrement « basse » et longue. En bons régatiers soucieux de ne pas donner d arguments à leurs adversairesles deux marins de Bretagne – Crédit Mutuel Performance n ont d ailleurs avoué qu à leur arrivée qu ils avaient déchiré leur grand spi neuf trois jours après le départ ! Or il faut savoir que le règlement n autorise que trois spis à bord des Figaro : un petit pour la brise et les allures portantes serrées et deux grands sachant que le deuxième ne peut pas être un neuf. C est donc avec un « vieux » spi et un spi réparé en pleine mer que les deux hommes ont réussi à conquérir cette jolie cinquième place « mais par moments c était vraiment dur de tenir les autres en vitesse notamment Banque Populaire et Macif 3e et 4e ndr. Il a fallu s employer ».
7 19 nœuds de moyenne
Anthony Marchand et Romain Attanasio ont passé énormément de temps à la barre pour cela. Sur 22 jours et demi de mer ils n ont pu manger que cinq fois ensemble… cela donne une idée du travail qu il y a eu à bord ! Au finalBretagne – Crédit Mutuel Performance termine à moins de 4 heures du vainqueur et affiche une moyenne de 7 19 noeuds contre 7 25 noeuds pour le premier à savoir le Cercle Vert de Gildas Morvan et Charlie Dalin… à qui Romain et Anthony n ont pas manqué de rendre un hommage appuyé.
Une chose est certaine : Anthony Marchand aura eu le temps pendant ces trois semaines de mer de connaître un peu mieux le bateau rappelons que celui qu il utilisait l an passé est désormais entre les mains du skipper EspoirCorentin Horeau. Et ce sera forcément utile dans la perspective de La Solitaire du Figaro. Un détail ? Mais en Figaro tout se joue sur des détails ! Les vainqueurs d hier ont d ailleurs été les premiers à le répéter.
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Ils ont dit
Anthony Marchand
« Les dernières heures étaient un peu stressantes car Gedimat n était pas très loin et on voulait absolument garder notre cinquième place. On avait dit avant le départ qu au-delà de cinquièmes nous serions déçus donc on se battait pour ça. Il s est passé un truc étonnant à une dizaine d heures de l arrivée : on a vu un début de tornade avec un mur d eau qui s approchait de nous et qui est passé cinq mètres devant le bateau ! A part ça cette Transat a été incroyable on a à peu près tout eu entre le mauvais temps le spi déchiré au large du Portugall épisode des algues innombrables qu il fallait retirer en permanence de la quille et des safrans cette tornade qui n est pas dans les manuels… Il a fallu de la volonté et on en a eu ! On a eu la niaque ! L ambiance à bord était très bonne vers la fin on a pu commencer enfin à partager des bons moments alors que la majorité de la course c était surtout de la prise de relais entre nous on ne faisait quasiment que se croiser. Mais dans les derniers jours on a été enfin un peu ensemble sur le pontà raconter nos histoires… mais ce qui est dit à bord reste à bord ! »
Romain Attanasio
« L arrivée était géniale : on avait du vent au largue serré on a pris une douche. A cinq milles de l île on était à fond ! Ensuite quand on commence à distinguer l île on était un peu soulagés parce qu on avait distancé un peu Gedimat qui nous menaçait clairement la nuit précédente. C est toujours délicat l arrivée sur une île il faut bien gérer la navigationles cailloux… Maintenant on a vraiment envie de discuter avec les vainqueurs. On se demande comment ils ont fait. Ils ont réussi à passer très près de la dorsale sans être ralentis. C était très courageux et tactiquement vraiment bien joué ! »
rnJusqu au bout Anthony Marchand et Romain Attanasio auront dû batailler pour résister à la menace de Thierry Chabagny et Christopher Pratt Gedimat. Mine de rien c était important puisqu il s agissait de satisfaire à l objectif annoncé en début d année par le skipper de Bretagne – Crédit Mutuel Performance à savoir : « finir dans les cinq premiers de la Transat et de la Solitairesans quoi je serais déçu ». Pas de déception pour Anthony Marchand donc qui prouve avec cette course qu il est au niveau des espérances mises en lui… c est-à-dire des meilleurs.
Toujours bien placé tout au long de la course – pour résumer en permanence dans le groupe des premiers chasseurs de Cercle Vert et Nacarat qui ont logiquement terminé premier et deuxième hier dimanche à Saint Barth Anthony et Romain ont donc rempli leur contrat sur cette Transat marquée par un anticyclone des Açores stabilisé très sud et qui a obligé la flotte à une route particulièrement « basse » et longue. En bons régatiers soucieux de ne pas donner d arguments à leurs adversaires les deux marins de Bretagne – Crédit Mutuel Performance n ont d ailleurs avoué qu à leur arrivée qu ils avaient déchiré leur grand spi neuf trois jours après le départ ! Or il faut savoir que le règlement n autorise que trois spis à bord des Figaro : un petit pour la brise et les allures portantes serrées et deux grands sachant que le deuxième ne peut pas être un neuf. C est donc avec un « vieux » spi et un spi réparé en pleine mer que les deux hommes ont réussi à conquérir cette jolie cinquième place « mais par moments c était vraiment dur de tenir les autres en vitesse notamment Banque Populaire et Macif 3e et 4endr. Il a fallu s employer » .
__719 nœuds de moyenne__
Anthony Marchand et Romain Attanasio ont passé énormément de temps à la barre pour cela. Sur 22 jours et demi de merils n ont pu manger que cinq fois ensemble… cela donne une idée du travail qu il y a eu à bord ! Au finalBretagne – Crédit Mutuel Performance termine à moins de 4 heures du vainqueur et affiche une moyenne de 719 noeuds contre 725 noeuds pour le premierà savoir le Cercle Vert de Gildas Morvan et Charlie Dalin… à qui Romain et Anthony n ont pas manqué de rendre un hommage appuyé.
Une chose est certaine : Anthony Marchand aura eu le tempspendant ces trois semaines de merde connaître un peu mieux le bateau rappelons que celui qu il utilisait l an passé est désormais entre les mains du skipper EspoirCorentin Horeau. Et ce sera forcément utile dans la perspective de La Solitaire du Figaro. Un détail ? Mais en Figarotout se joue sur des détails ! Les vainqueurs d hier ont d ailleurs été les premiers à le répéter.
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__Anthony Marchand__
« Les dernières heures étaient un peu stressantes car Gedimat n était pas très loin et on voulait absolument garder notre cinquième place. On avait dit avant le départ qu au-delà de cinquièmes nous serions déçusdonc on se battait pour ça. Il s est passé un truc étonnant à une dizaine d heures de l arrivée : on a vu un début de tornade avec un mur d eau qui s approchait de nous et qui est passé cinq mètres devant le bateau ! A part çacette Transat a été incroyableon a à peu près tout eu entre le mauvais tempsle spi déchiré au large du Portugall épisode des algues innombrables qu il fallait retirer en permanence de la quille et des safranscette tornade qui n est pas dans les manuels… Il a fallu de la volonté et on en a eu ! On a eu la niaque ! L ambiance à bord était très bonnevers la fin on a pu commencer enfin à partager des bons moments alors que la majorité de la coursec était surtout de la prise de relais entre nouson ne faisait quasiment que se croiser. Mais dans les derniers jourson a été enfin un peu ensemble sur le pontà raconter nos histoires… mais ce qui est dit à bord reste à bord ! »
__Romain Attanasio__
« L arrivée était géniale : on avait du vent au largue serré