Le verdict est tombé hier à l issue du deuxième parcours de la Solitaire du Figaro. Arrivé 30ème à 45 minutes du vainqueur Jérémie Beyou Yann Eliès qui a rencontré son lot de difficultés a pourtant le sourire. Il affiche une satisfaction légitime : celle que génère le soulagement d avoir eu les ressources d échapper au pire ! En dépit de cette étape longue de 365 milles qui a l a mis à rude épreuve le skipper de Generali tire en effet toujours profit de sa victoire dans les eaux galiciennes. Au terme d arrivées aussi rythmées que serrées en Vendée il pointe désormais en 2ème position au classement général provisoireà 17 minutes de l actuel leader le jeune Nicolas Lunven décidément toujours bien accroché aux avant-postes. Ce faible écart alors qu il reste les deux plus grosses étapes de cette 40è édition laisse la porte grande ouverte à de nombreux rebondissements Et aux plus beaux espoirs !
Le verdict est tombé hier à l issue du deuxième parcours de la Solitaire du Figaro. Arrivé 30ème à 45 minutes du vainqueur Jérémie BeyouYann Eliès qui a rencontré son lot de difficultés a pourtant le sourire. Il affiche une satisfaction légitime : celle que génère le soulagement d avoir eu les ressources d échapper au pire ! En dépit de cette étape longue de 365 milles qui a l a mis à rude épreuve le skipper de Generali tire en effet toujours profit de sa victoire dans les eaux galiciennes. Au terme d arrivées aussi rythmées que serrées en Vendée il pointe désormais en 2ème position au classement général provisoire à 17 minutes de l actuel leaderle jeune Nicolas Lunven décidément toujours bien accroché aux avant-postes. Ce faible écart alors qu il reste les deux plus grosses étapes de cette 40è édition laisse la porte grande ouverte à de nombreux rebondissements Et aux plus beaux espoirs !
Une étape que je vais m efforcer de vite oublier
À son arrivée à Saint-Gilles-Croix-de-Vie Yann Eliès ne dissimule pas sa déception. Durdur ce parcours au départ de La Corogne qui – compte tenu des conditions météo stables et ingrates – a contraint les 52 solistes en lice à se mesurer en termes de vitesse pure au près sur un long bord de 300 milles pour aller virer la marque SN1 à l embouchure de la Loire avant de redescendre vers l île d Yeu et la Vendée.
Faibles écarts sur la ligne
Monotone pénible laborieux Les épithètes s accumulent dans les sillages sur une étape fermée aux options stratégiques qui a contraint les navigateurs solitaires à chercher le moindre dixième de nÅ“uds supplémentaire pour se départager à l arrivée. Résultat de cette course de vitesse : de très faibles écarts séparent les uns et les autres sur la ligne – celle de la délivrance pour beaucoup – dans les eaux vendéennes. À Saint-Gilles-Croix-de-Vie où Jérémie Beyou Bernard Paoli Nicolas Lunven CGPI et Thierry Chabagny Suzuki Automobiles se partagent le podiumles 37 premiers en ont tour à tour terminé en moins d une heure. Au classement général à l issue des 680 milles parcourus sur les 1706 au menu de cette édition le top ten où pointent une jolie clique de favoris se tient désormais en 41 minutes. C est dire si le jeu et le scénario restent ouverts. Le suspense perdure et c est bien là l essentiel !
De son côté le skipper de Generali avoue volontiers son plaisir d en avoir finir avec cette étape peu propice à la réussite à bord de son monotype où le poids de la fatigue physique n a pas manqué de s inviter à bord : Je suis parti de La Corogne un peu grippé et j ai eu beaucoup de mal à lutter. Il fallait être dessuscomme le veut le jargon mais la nuit je n arrivais pas à aller dehors pour régler les écoutes. J ai subi sur ce parcours que ce soit physiquement stratégiquement ou encore moralement Tout va de pair en général d ailleurs ! J ai vécu le scénario inverse de la première étape : c était loin d être le rêve bien au contraire !
Piqué au vif
Pourtant Yann piqué au vif et avec toute la combativité qu on lui connaîts est bel et bien pris au jeu de la compétition ! Il ajoute : J ai vraiment eu peur je me suis senti au fond du trou. Mais ouf ! À présent je suis surtout content d avoir trouvé les ressources nécessaires dans la dernière journée pour limiter les écarts à défaut de remonter des places. Vu le déroulement de cette étape c était mon objectif. Je suis désormais 2ème au classement général provisoire avec de sérieux concurrents à mes trousses : c est presque le scénario idéal. Je ne suis pas devant mais bien placé en embuscade. L histoire en Vendée se termine plutôt bien Vivement la suite !
n
Dès lundila flotte s élancera pour la 3ème étape : un morceau de 485 milles en direction de Dingle au sud-ouest de l Irlande. De quoi rassasier la faim de réussite de Yann Eliès qui confirme à nouveau son statut de solide favori.
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__ Une étape que je vais m efforcer de vite oublier __
À son arrivée à Saint-Gilles-Croix-de-Vie Yann Eliès ne dissimule pas sa déception. Dur dur ce parcours au départ de La Corogne qui – compte tenu des conditions météo stables et ingrates – a contraint les 52 solistes en lice à se mesurer en termes de vitesse pure au près sur un long bord de 300 milles pour aller virer la marque SN1 à l embouchure de la Loire avant de redescendre vers l île d Yeu et la Vendée.
__Faibles écarts sur la ligne__
Monotone pénible laborieux Les épithètes s accumulent dans les sillages sur une étape fermée aux options stratégiquesqui a contraint les navigateurs solitaires à chercher le moindre dixième de nÅ“uds supplémentaire pour se départager à l arrivée. Résultat de cette course de vitesse : de très faibles écarts séparent les uns et les autres sur la ligne – celle de la délivrance pour beaucoup – dans les eaux vendéennes. À Saint-Gilles-Croix-de-Vie où Jérémie Beyou Bernard Paoli Nicolas Lunven CGPI et Thierry Chabagny Suzuki Automobiles se partagent le podium les 37 premiers en ont tour à tour terminé en moins d une heure. Au classement général à l issue des 680 milles parcourus sur les 1706 au menu de cette édition le top ten où pointent une jolie clique de favorisse tient désormais en 41 minutes. C est dire si le jeu et le scénario restent ouverts. Le suspense perdureet c est bien là l essentiel !
De son côtéle skipper de Generali avoue volontiers son plaisir d en avoir finir avec cette étape peu propice à la réussite à bord de son monotype où le poids de la fatigue physique n a pas manqué de s inviter à bord : Je suis parti de La Corogne un peu grippé et j ai eu beaucoup de mal à lutter. Il fallait être dessuscomme le veut le jargonmais la nuit je n arrivais pas à aller dehors pour régler les écoutes. J ai subi sur ce parcours que ce soit physiquementstratégiquement ou encore moralement Tout va de pair en général d ailleurs ! J ai vécu le scénario inverse de la première étape : c était loin d être le rêvebien au contraire !
__Piqué au vif__
PourtantYannpiqué au vif et avec toute la combativité qu on lui connaîts est bel et bien pris au jeu de la compétition ! Il ajoute : J ai vraiment eu peurje me suis senti au fond du trou. Maisouf ! À présentje suis surtout content d avoir trouvé les ressources nécessaires dans la dernière journée pour limiter les écarts à défaut de remonter des places. Vu le déroulement de cette étapec était mon objectif. Je suis désormais 2ème au classement général provisoire avec de sérieux concurrents à mes trousses : c est presque le scénario idéal. Je ne suis pas devantmais bien placé en embuscade. L histoire en Vendée se termine plutôt bien Vivement la suite !
rnDès lundila flotte s élancera pour la 3ème étape : un morceau de 485 milles en direction de Dingle au sud-ouest de l Irlande. De quoi rassasier la faim de réussite de Yann Eliès qui confirme à nouveau son statut de solide favori.10110