Yann Eliès a franchi à Boston la ligne d arrivée de la Transat anglaise ce dimanche matin à 6 heure 0mn et 22 seconde. Au terme de 13 jours 15 heures et 22 seconde de course le skipper du grand monocoque Generali monte sur la troisième marche du podium de l Artemis Transatla plus ancienne et mythique course en solitaire. Il complète ainsi le podium composé de Loïck Peyron Gitana 80 et Armel Le Cléac h Brit Air.
Yann Eliès a franchi à Boston la ligne d arrivée de la Transat anglaise ce dimanche matin à 6 heure 0mn et 22 seconde. Au terme de 13 jours 15 heures et 22 seconde de coursele skipper du grand monocoque Generali monte sur la troisième marche du podium de l Artemis Transat la plus ancienne et mythique course en solitaire. Il complète ainsi le podium composé de Loïck Peyron Gitana 80 et Armel Le Cléac h Brit Air.
Ce qui hier encore relevait du cauchemar absolu la perspective d un démâtage à quelques encablures de la ligne d arrivée de la mythique Transat anglaise s est doucement mué en rêve éveillé lorsque Yann Eliès et son grand monocoque Generali sont entrés toutes voiles dehors dans les lumières de la nuit américainepour venir s amarrer en brillants troisièmes au ponton du port de Boston. Prudents et concentré à l extrême Eliès en marin confirmé a superbement géré une situation des plus complexes en raison de la barre de flèche défaillante qui laissait planer une menace de démâtage. Sur plus de 80 milles au plus près des côtes dans un vent instable et sous l omniprésente pression du résultat Eliès terminait sa missionquelques secondes après 6 heure heure française ce matin. Privé de pilote Eliès s est offert le plaisir et la fierté de franchir grand voile haute la ligne d arrivée offrant à son partenaire Generali plus qu un podium l espérance de lendemains prometteurs et la certitude d un projet sportivement solide et humainement riche.
Mission accomplien »Plus j approchais des côtes et plus la sérénité revenait ». Le soulagement est palpable le bonheur évident. Yann Eliès savoure ses premières heures à terre depuis 13 jours 15 heures 0 mn et 22 secondesavec la satisfaction d un devoir en tous points accompli ; « J ai terminé la course en ramenant mon bateau à bon port. J ai la satisfaction de monter sur le podium et j ai connu le bonheur d une grande transat en course et en solitaire. » Laconique ce bilan fera l objet ces prochains jours d analyses plus précises. Il témoigne du bonheur simple d un marin soucieux du travail bien fait. Cette Transat est un chapitre de l histoire qu Eliès et son partenaire Generali ont choisi d écrire ensemble. « Troisième course et troisième arrivée à bon port » souligne simplement Eliès Avec une montée en puissance de bon augure pour l échéance du Vendée Globe… 9ème de la Transat Jacques Vabre en 2007 4ème de la B to BGenerali inscrit cette fois son nom sur les tablettes d une épreuve prestigieuse. « Le plateau de départ le volume historique de cette épreuve donnent du relief à ma performance… » Mais l autosatisfaction n étant pas le genre de la maison Eliès les réserves ne tardent pas à poindre : « J aurais aimé me mêler de plus près à la bagarre finale… ce sera ma seule déception… les lois de la mer en ont décidé autrement… »
Une Transat Anglaise atypique…nCette Transat Anglaise aura décidément marqué les esprits par son profil radicalement opposé à sa légende. C est en effet sous le soleil au portant et dans de tout petits airs que la flotte des 13 Imoca s est élancée de Plymouth le 11 mai dernier. Tirant en Manche des bords de portant Generali montrait d inaccoutumées dispositions dans les petits flux d Est. Passé la longitude du Fastnet Eliès prenait la première et unique grande décision stratégique de la course en pariant résolument sur le Nord. Un pari d abord gagnant puisqu au soir du 4ème jourle Briochin pointait en tête de la flotte. Venait ensuite le jeu tout en incertitudes du franchissement de dorsales anticycloniques avec leurs lots de replacements plus ou moins hasardeux d accélérations et de décélérations au gré des caprices d un vent curieusement absent en cette partie pourtant ventée du globe. La route Sud souriait laissant Eliès aux prises avec des flux de sud Ouest interdisant tout recalage. La descente vers la porte artificiellement placée sous Terre Neuve par l organisation de course afin d éviter la zone de dérive des icebergs s avérait fort pénalisante pour les concurrents « Nordistes » contraints de tirer des bords à 90 degrés de la route. Eliès voyait ainsi partir irrémédiablement ce diable de Loïck Peyron bien calé depuis le départ sur ses options médianes. La suite aurait pu n être qu un long convoyage vers Boston après les abandons successifs de nombreux protagonistes : « J étais un peu seul dans ma course depuis près d une semaine » avoue Yannquand le fâcheux épisode de la barre de flèche est intervenu à 85 milles de l arrivée ajoutant stress et suspens à une épreuve décidément complète sur le plan sportif et exigeante à l extrême sur le plan humain. Yann a joué Yann s est battu signant la plus belle performance en 24 heures de cette Transat avec 376 milles parcourus aux allures débridées dans le coup de vent de jeudi dernier. 15 66 noeuds de moyenne pendant 24 heures sur une mer formée et à 90 degrés du vent! chapeau Yann.
Retour en équipagenL avenir s inscrit à court terme sous le signe de la récupération de l analyse en compagnie de l équipe technique présente à Bostonet de la remise en forme de Generali déjà! pour un autre voyage transatlantique le retour en équipage d ici une petite semaine vers la France. L occasion pour Yann de remercier ses fidèles équipiers et de partager avec eux la magie du plan Finot-Conq tout en prolongeant sur l eau les réflexions liées à l optimisation du voilier. « Je vais préalablement profiter des prochains jours pour découvrir Boston que je ne connais pas. Je tiens à féliciter Loïck Peyron dont on ne dira jamais assez quel maître il représente. Il rejoint à mon sens Eric Tabarly dans la légende. Et puis je ne peux que remercier toujours et encore mon partenaire Generali fidèle à mes côtés depuis 11 années et avec qui j ai plaisir à partager ces tranches d aventure… »
Podium de la 13ème édition de la Transat AnglaisenThe Artemis transat 2008 entre Plymouth GB et Boston USA
1 : Gitana Eighty / Loïck Peyron – 12j 11h 45m 35s / 24/05/08 0:45 / 9 92
2 : Brit Air / Armel Le Cléac h – 12j 19h 28m 40s / 24/05/08 8:28 / 967
3 : Generali / Yann Eliès – 13j 15h 0m 22s / 25/05/08 4:00 / 91
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Ce qui hier encore relevait du cauchemar absolula perspective d un démâtage à quelques encablures de la ligne d arrivée de la mythique Transat anglaises est doucement mué en rêve éveillélorsque Yann Eliès et son grand monocoque Generali sont entrés toutes voiles dehors dans les lumières de la nuit américainepour venir s amarrer en brillants troisièmesau ponton du port de Boston. Prudents et concentré à l extrêmeEliès en marin confirméa superbement géré une situation des plus complexes en raison de la barre de flèche défaillante qui laissait planer une menace de démâtage. Sur plus de 80 milles au plus près des côtesdans un vent instable et sous l omniprésente pression du résultatEliès terminait sa missionquelques secondes après 6 heure heure française ce matin. Privé de piloteEliès s est offert le plaisir et la fierté de franchir grand voile haute la ligne d arrivéeoffrant à son partenaire Generali plus qu un podiuml espérance de lendemains prometteurs et la certitude d un projet sportivement solide et humainement riche.
__Mission accomplie__rn »Plus j approchais des côtes et plus la sérénité revenait ». Le soulagement est palpablele bonheur évident. Yann Eliès savoure ses premières heures à terre depuis 13 jours15 heures 0 mn et 22 secondesavec la satisfaction d un devoir en tous points accompli ; « J ai terminé la course en ramenant mon bateau à bon port. J ai la satisfaction de monter sur le podiumet j ai connu le bonheur d une grande transat en course et en solitaire. » Laconiquece bilan fera l objet ces prochains jours d analyses plus précises. Il témoigne du bonheur simple d un marin soucieux du travail bien fait. Cette Transat est un chapitre de l histoire qu Eliès et son partenaire Generali ont choisi d écrire ensemble. « Troisième courseet troisième arrivée à bon port » souligne simplement Eliès